Même si le volcan émet moins de fumée et de cendre dans l'atmosphère, il reste extrêmement dangereux, selon les volcanologues.
Quelque 30.000 personnes ont dû évacuer une zone située dans un rayon de 6 km autour du volcan qui est entré en éruption dimanche pour la première fois en 400 ans.
"Les gens nous demandent s'ils peuvent rentrer chez eux pour nourrir les animaux et surveiller leur maison mais ils n'ont pas le droit de quitter les camps d'hébergement provisoire", a indiqué Agus Widisono, responsable des opérations de secours.
"Le volcan continue à émettre de la fumée et de la cendre mais le nuage n'atteint que 50 m contre 2.000 m hier", a indiqué de son côté Agus Budianto, volcanologue.
"Mais nos instruments ont enregistré des secousses qui se poursuivent dans le volcan, ce qui signifie qu'il y a une poussée du magma", a-t-il ajouté. Selon lui, la situation reste trop dangereuse pour que les habitants vivant à proximité puissent rentrer chez eux. "Nous estimons qu'une nouvelle éruption est possible", a-t-il ajouté.
À la suite de l'éruption du 29 août, les cendres se sont dispersées jusqu'à 30 km du volcan. Face au danger que représente la projection de cendres et de fumée dans l'atmosphère, il a été conseillé aux compagnies aériennes de dérouter leurs avions de la zone.
AFP/VNA/CVN