Les diplomates ont visité les Puits de Karez (des canaux d'eaux souterrains) datant de plusieurs siècles, considérés comme l'un des 3 plus grands ouvrages de l'antiquité chinoise, en plus de la Grande Muraille et du Grand Canal. Environ 2.000 puits de Karez existent et fonctionnent encore aujourd'hui au Xinjiang.
Les diplomates se sont rendus aussi au Minaret d'Imin, une pagode islamique construite en 1777, et les Ruines de Jiaohe, une ancienne ville de la Route de la soie. Les 2 sites culturels ont été placés sous la protection de l'État.
Depuis 2008, les autorités du Xinjiang ont affecté 182 millions de dollars à la rénovation du système d'irrigation de Karez, dans le cadre d'un programme visant à améliorer l'irrigation et atténuer la sécheresse. Ce programme durera jusqu'en 2010. "Ces 3 sites sont un symbole historique prouvant que la population du Xinjiang jouit d'une longue civilisation. Ils prouvent aussi que le Xinjiang n'est pas une région négligée", a indiqué Sudrajat, ambassadeur d'Indonésie en Chine. "Je suis content de constater que la population ici mène une vie stable, prospère et harmonieuse", a-t-il déclaré.
"Le Minaret d'Imin est un symbole de la civilisation musulmane dans sa première période au Xinjiang. Les gens avec lesquels j'ai parlé ont apprécié que le gouvernement central ait affecté une grande quantité d'argent à la protection du patrimoine", a-t-il fait savoir.
Lors de leur visite dans la famille d'un résident nommé Mahmut, les diplomates, assis à la table entourée de vigne, ont admiré une danse présentée par les hôtes.
Murat Salim Esenli, ambassadeur de la Turquie en Chine, a rejoint pour une danse Qeyser Ay, une fille de Mahmut âgée de 10 ans.
Les diplomates de 26 pays et régions ont commencé une visite de 5 jours au Xinjiang lundi, un mois après les émeutes meurtrières d'Urumqi, la capitale de la région, qui ont fait 197 morts et plus de 1.600 blessés.
XINHUA/VNA/CVN