L'ancien dirigeant hondurien, renversé le 28 juin dernier par un coup d'État militaire, est arrivé sur la base aérienne de Brasilia vers 19h35 locales.
M. Zelaya a été invité début août par le gouvernement brésilien. Il devait rencontrer le 12 août après-midi le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, d'après un communiqué émis par le ministère brésilien des Affaires étrangères.
Durant leur rencontre, les 2 dirigeants devaient discuter de l'actuelle situation politique au Honduras.
Le gouvernement brésilien n'accepte pas le coup d'État ayant expulsé M. Zelaya et souhaite la restauration de ce dernier sans condition, a indiqué le ministère brésilien des Affaires étrangères.
Les États-Unis, le Mexique et le Canada, réunis lundi en sommet nord-américain au Mexique, ont encore répété que "le président Zelaya demeure le président démocratiquement élu" au Honduras, et qu'il doit y revenir au pouvoir.
Ce point est jusqu'ici rejeté par le gouvernement de facto au pouvoir depuis l'éviction de M. Zelaya, malgré plusieurs tentatives de médiation.
L'Organisation des États américains (OEA) a confirmé mardi qu'elle était prête à envoyer une mission ministérielle au Honduras pour rencontrer le gouvernement de facto, ce qui devrait intervenir en fin de semaine prochaine selon son secrétaire général José Miguel Insulza.
"L'OEA est disposée à participer à une série de réunions à Tegucigalpa pour discuter de l'accord de San José", un plan proposé par le président du Costa Rica, Oscar Arias, pour mettre fin à la crise qui sévit dans le pays depuis le 28 juin et le coup d'État contre le président Manuel Zelaya, a indiqué M. Insulza.
Le plan proposé par M. Arias prévoit le départ du pouvoir du gouvernement de fait de M. Micheletti, le retour de M. Zelaya à la tête d'un gouvernement d'union nationale, une amnistie politique et une élection présidentielle anticipée.
Xinhua-AFP/VNA/CVN