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Le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont (centre), le 12 janvier à Bruxelles. |
Roger Torrent, un séparatiste qui a promis de privilégier le "dialogue" après la tentative de sécession infructueuse qui a secoué la Catalogne et l'Espagne en octobre, doit annoncer sa décision à 11h30 (10h30 GMT).
Pendant ce temps, Carles Puigdemont, en exil volontaire en Belgique depuis le 30 octobre, pourrait se risquer pour la première fois hors de ce pays pour le Danemark où il doit participer à un colloque, au risque d'être arrêté.
En Belgique, il n'est pas recherché par la justice espagnole, notamment pour éviter des divergences d'interprétation entre juges belges et espagnols sur la gravité des délits qui lui sont reprochés, dont la rébellion.
Mais le parquet a fait savoir que s'il se rendait au Danemark, il demanderait l'émission d'un mandat d'arrêt international.
La décision appartiendra au juge de la Cour suprême en charge de l'enquête sur Carles Puigdemont, poursuivi en Espagne pour "rébellion", "sédition" et "malversation de fonds" en lien avec la tentative de sécession du 27 octobre 2017.
À Barcelone, les indépendantistes dominent toujours le parlement et les deux principales formation du camp séparatiste soutiennent sa candidature.
AFP/VNA/CVN