Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, le 24 janvier à Davos. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Il est essentiel que le Conseil de sécurité surmonte ses blocages et trouve une unité qui rendra possible une action efficace", a déclaré M. Ban, aux côtés du Premier ministre britannique David Cameron. Les deux hommes participaient à un débat dans le cadre du 43e Forum économique mondial. Car l'alternative, "inacceptable" a-t-il souligné, n'est autre que la "destruction de la Syrie avec toutes ses implications régionales".
L'inaction des grandes puissances réunies au sein du Conseil de sécurité signifierait "l'abdication de notre responsabilité collective à protéger" les peuples, a encore dit M. Ban, pour qui le dialogue est encore possible en Syrie.
Il a ainsi une nouvelle fois confirmé son soutien médiateur international en Syrie Lakhdar Brahimi. Ce dernier a fait l'objet récemment de vives critiques de la part des autorités syriennes et sa médiation ne semble guère progressé, ce qui alimente des rumeurs sur une possible démission. Il doit s'adresser au Conseil de sécurité le 29 janvier à New York.
Le conflit syrien a fait "bien plus" de 60.000 morts en 22 mois de crise, a confirmé le secrétaire général de l'ONU. M. Ban veut toutefois croire qu'une solution politique est toujours possible. "Aussi difficile que soit la situation, nous devons travailler à une solution politique", a-t-il affirmé.
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