Pour être plus précis, c'est désormais le MIC qui détermine les conditions qu'une entreprise doit réunir afin de pouvoir exporter ce produit, en lieu et place de la VFA. Globalement, celles-ci portent les résultats de l'entreprise lors de ses deux derniers exercices ainsi que leurs succès dans la transaction avec des partenaires étrangers.
Cette année, les provinces du delta du Mékong envisagent d'exporter 5,5 millions de tonnes de riz vers l'Europe et l'Union européenne, l'Afrique et l'Amérique du Nord, ce qui représente près de 90% des exportations nationales de ce produit.
Pour ce, il leur est nécessaire de porter à 3,8 millions d'hectares la superficie de riziculture, dont un million sera consacré au riz de haute qualité, avec pour objectif de produire de 21 à 22 millions de tonnes de riz.
En dehors de l'emploi de nouvelles variétés plus résistantes aux nuisibles et dotées de plus haut rendement, les localités du delta du Mékong vont également construire un réseau de silos afin de pouvoir stocker environ un million de tonnes de riz.
Cette région continue par ailleurs d'améliorer les modalités de fonctionnement de ce segment agricole, afin de mieux concilier les intérêts des producteurs et des entreprises.
En 2010, le delta du Mékong a exporté 5,6 millions de tonnes de riz.
Câm Sa/CVN