Environ 1,3 million de personnes sont appelées aux urnes. Tous les sondages s'accordaient à dire que l'Union démocrate-chrétienne (CDU) devrait perdre le contrôle de la deuxième ville d'Allemagne qui est, comme Berlin et Brême, à la fois une ville et l'un des 16 États régionaux.
L'une des dernières études, publiée le 11 février pour le compte de la chaîne publique ZDF, accordait à la droite seulement 23% des intentions de vote.
Les sociaux-démocrates (SPD/opposition fédérale) devraient reconquérir ce port du Nord qui fut leur fief durant 44 ans avant qu'ils ne cèdent la place à l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de Merkel en 2001. Emmenés par l'ancien ministre fédéral du Travail, Olaf Scholz, ils sont crédités de 46% des intentions de vote. Certains analystes politiques les voient même emporter la majorité absolue.
Ce scrutin marque le coup d'envoi d'une "super année électorale" avec sept sélections régionales dont celles très attendues dans le Bade-Wurtemberg (Ouest) où la CDU est menacée dans ses terres. Elle dirige en effet cette région, l'une des plus riches et des plus prospères, depuis 58 ans.
L'année électorale devrait s'achever en septembre à Berlin, où le SPD est menacé par les Verts.
AFP/VNA/CVN