Temple de Preah Vihear : des signes positifs dans les discussions Thaïlande-UNESCO

Le ministre thaïlandais des Ressources naturelles et de l'Environnement, Souwit Khunkitti, a déclaré le 17 février à Bangkok, que ses discussions avec le directeur général de l'UNESCO au sujet du temple de Preah Vihear, source de l'actuel conflit frontalier entre Bangkok et Phnom Penh, laissaient entrevoir des signes positifs.

Ce responsable thaïlandais s'était rendu à Paris pour s'entretenir avec le directeur général de l'UNESCO et celui du Centre du patrimoine mondial. Ensemble, ils avaient évoqué le plan de développement de la zone adjacente à l'ancien temple de Preah Vihear et les récents affrontements frontaliers entre militaires thaïlandais et cambodgiens à proximité de l'édifice.

M. Souwit a indiqué que les deux directeurs généraux avaient mieux compris la situation, lorsqu'il leur a souligné que la démarcation de la zone entourant ce temple n'était pas encore complète.

Il a également proposé au Comité du patrimoine mondial de laisser la Thaïlande et le Cambodge établir la démarcation de leur frontalière avant d'envisager un plan de développement pour le temple de Preah Vihear.

La Thaïlande et le Cambodge se disputent la souveraineté d'une zone située à proximité du temple de Preah Vihear, sis à cheval entre ces deux pays d'Asie du Sud-Est.

La Cour internationale de justice (CIJ) a statué en 1962 que le temple appartenait au Cambodge, sans pour autant parvenir à résoudre le litige concernant l'espace de 4,6 kilomètres carrés situé en contrebas de cet ensemble architectural d'une valeur artistique inestimable.

Les tensions sont montées d'un cran une semaine après l'inscription par le Cambodge du temple de Preah Vihear sur la liste des sites du patrimoine mondial, le 7 juillet 2008. Depuis cette date, les deux parties ont massé des militaires à leur frontière, provoquant des incidents sporadiques dans lesquels les deux parties ont enregistré des victimes. Le dernier bilan fait état de huit décès et d'une soixantaine de blessés entre le 4 et le 7 février.

Le Cambodge va demander à la Thaïlande de signer un accord de cessez-le-feu permanent en présence des ministres des Affaires étrangères de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (ASEAN) ou de son président, a déclaré le Premier ministre cambodgien Hun Sen, lors d'une conférence de presse tenue le 17 février.

Il est préférable que l'ASEAN préside la cérémonie de signature du cessez-le-feu le 22 février à l'occasion de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'ASEAN à Jakarta, a-t-il ajouté.

XINHUA/VNA/CVN

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