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Réservoir d'oxygène médical d'hôpital. |
Photo : ONU/CVN |
Pour les patients hospitalisés, l'OMS suggère "l’utilisation, d’anticoagulants à faible dose pour empêcher la formation de caillots dans les vaisseaux sanguins (thrombose)", a déclaré Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, lors d’un point de presse virtuel depuis Genève.
L’Agence onusienne préconise d’utiliser des doses plus faibles plutôt que des doses plus élevées, car "des doses plus élevées peuvent entraîner d’autres problèmes". Par ailleurs, les directives de l’OMS sur les soins aux patients confirment que la position ventrale est efficace pour améliorer l’oxygénation des patients hospitalisés, qui prennent un supplément d’oxygène ou qui sont sous ventilation non invasive.
"L’OMS a conseillé aux cliniciens de mettre les patients en position couchée éveillée, sur le ventre, ce qui améliore le flux d’oxygène", a souligné la Dre Harris. Selon la responsable, les personnes infectées chez elles devraient encore pouvoir mesurer le taux d’oxygénation dans leur habitation. Pour les patients atteints de la maladie et consultés à domicile, l’OMS suggère l’utilisation de l’oxymétrie de pouls pour mesurer les niveaux d’oxygène dans le sang.
"L’utilisation de l’oxymétrie de pouls permettra de déterminer si la situation se détériore quelque peu chez les patients et s’il serait préférable de les hospitaliser", a fait valoir la porte-parole de l’OMS. Mais une telle mesure doit être coordonnée avec d’autres aspects des soins à domicile, tels que l’éducation du patient et du prestataire de soins et le suivi régulier du malade. Plus généralement, les lignes directrices préconisent également de privilégier le jugement clinique par rapport aux modèles dans la prise de décisions concernant les soins du patient.
À ce sujet, l’agence onusienne conseille aux cas confirmés ou suspectés, "un accès à des soins de suivi s’ils présentent des symptômes persistants, nouveaux ou changeants". L’OMS s’est donc penchée sur l’état post-COVID. En effet, le coronavirus SARS-CoV-2 peut entraîner une maladie prolongée. Le terme "COVID long" décrit la maladie chez les personnes qui ont encore des symptômes plusieurs semaines après l’infection, explique la spécialiste.
Selon l’agence onusienne, des preuves ont été également recueillies sur l’état post-Covid et ont montré l’évolution et la persistance des symptômes. "Et les personnes rétablies du coronavirus continuent à avoir des problèmes à long terme, comme une fatigue extrême, une toux persistante et une intolérance à l’exercice (physique)", a signalé l’OMS. Afin de parvenir à un consensus sur la description de cette maladie et les définitions de cas, l’OMS organisera une série de consultation au mois de février.
Cette compréhension scientifique permettra de donner un nom à cette maladie. Les consultations sur la persistance à long terme des symptômes de la COVID-19 comprendront un large éventail de parties prenantes, y compris des groupes de patients.
APS/VNA/CVN