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Une femme se fait vacciner contre le COVID-19, le 19 octobre à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Un total de 160.008 personnes sont mortes, dont 130.617 à l'hôpital. La barre des 150.000 morts avait été franchie le 8 juillet.
"L'épidémie n'a pas disparu, le virus tue encore et frappe encore", a lancé la Première ministre Elisabeth Borne fin novembre à l'Assemblée nationale.
Sur la seule année 2022, qui touche à sa fin, la France en est à près de 40.000 morts du COVID.
L'épidémie, qui avait connu une accalmie après une vague d'après-rentrée, est repartie depuis plus de trois semaines. Elle est portée par le sous-variant BQ.1.1 d'Omicron, qui remplace progressivement BA.5.
Près de trois ans après le début de la pandémie, cette nouvelle vague fait toujours monter les contaminations, mais à un rythme ralenti ces derniers jours. L'horizon du pic épidémique reste encore incertain.
Mardi soir 13 décembre, on comptabilisait 23.217 patients hospitalisés, dont 2.104 nouvelles admissions. Cent trente-cinq patients sont décédés à l'hôpital dans les dernières 24 heures.
Le COVID-19 s'ajoute à une grippe précoce et ascendante mais aussi à une bronchiolite à des niveaux records depuis plus de dix ans chez les nourrissons.
Un soignant s'occupe d'un bébé souffrant de bronchiolite dans l'unité des urgences pédiatriques de l'hôpital Pellegrin de Bordeaux, le 3 novembre en Gironde. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette "triple épidémie", qui percute, comme dans d'autres pays, un système de santé déjà éprouvé, est "complètement inédite" et son évolution difficile à prévoir, avait souligné début décembre Santé publique France.
Or la vaccination de rappel anti-COVID reste à la traîne en France -comme celle contre la grippe-, malgré un rebond récent.
Seulement "2,8 millions de personnes sont vaccinées contre le COVID-19 depuis début octobre, c'est bien moins que nos voisins européens", a ainsi souligné la semaine dernière le ministre de la Santé, François Braun, évoquant spécifiquement la campagne de rappel en cours.
Appelant à un sursaut, le ministre a martelé que tout le monde pouvait "se faire vacciner" avec un rappel anti-COVID, alors que la communication sur la vaccination automnale a été critiquée pour sa confusion. Ce message a été relayé auprès des professionnels mardi 13 décembre par la Direction générale de la santé.
Sur le port du masque, le gouvernement s'abstient toujours d'en faire une obligation en lieux clos et fréquentés, au grand dam de soignants, d'épidémiologistes ou d'associations de patients.
AFP/VNA/CVN