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La Haute autorité de santé donne son feu vert à deux nouveaux vaccins anti-COVID pour un rappel. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La HAS, appelée à se prononcer sur trois vaccins contre le COVID-19 avec une autre technologie que l'ARN messager, en a autorisé deux en rappel, ceux de Sanofi et de Novavax, et a écarté, pour le moment, celui de Valneva, selon un communiqué.
Jusqu'alors, seuls des vaccins à ARN adaptés au variant Omicron, dits bivalents, sont utilisés en rappel pour la campagne vaccinale de cet automne.
Ces vaccins, fabriqués par Pfizer BioNtech et Moderna, restent recommandés "préférentiellement" pour un rappel, a précisé la HAS. Mais "pour ceux qui ne pourraient ou ne (les) voudraient pas", les vaccins Sanofi et Novavax sont désormais accessibles.
Pour le vaccin de Sanofi, la HAS a évoqué de premières données, immunologiques, suggérant "une efficacité au moins équivalente à celle des vaccins actuellement recommandés contre le variant Omicron BA.4/5".
Celui de Novavax, déjà autorisé pour les primo-vaccinations des adultes, est donc désormais aussi accessible en rappel.
Le vaccin de Valneva n'a pas obtenu de feu vert, à ce stade, en primo-vaccination, notamment par manque de données d'efficacité clinique avec les variants actuels, a précisé à la presse Élisabeth Bouvet, de la commission technique des vaccinations.
"Alors que l'épidémie repart à la hausse, beaucoup unissent leurs voix pour insister sur l'importance de la vaccination et des gestes barrières", a observé la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec, ajoutant que "le système de santé doit être préservé pour pouvoir soigner tout le monde".
Le nombre de rappels anti-COVID n'étant "pas au niveau pour protéger les plus à risque", Dominique Le Guludec a jugé "fondamental que les personnes fragiles, leur entourage, les soignants" fassent un rappel "maintenant, en particulier avant Noël en famille".
Cette recommandation "n'empêche pas l'ouverture plus large" de la vaccination de rappel, et "ceux qui le souhaitent pourront le faire", a déclaré la présidente de la HAS.
Le ministre de la Santé, François Braun, doit s'exprimer vendredi 9 décembre, a-t-elle noté, laissant entendre qu'il pourrait communiquer sur l'ouverture du rappel à l'ensemble de la population.
Interrogée sur la vaccination des soignants, Dominique Le Gudulec a déclaré que la HAS est "au travail" pour répondre à la saisine de François Braun sur "les obligations vaccinales des soignants" globalement, "pas sur la réintégration" de non vaccinés.
Le Comité national consultatif d'éthique a, lui, été saisi "sur la définition de critères éthiques relatifs à la mise en place ou non d’une obligation vaccinale en général des personnels soignants et des personnels exerçant dans le secteur sanitaire et médico-social". Il rendra son avis en avril 2023, a-t-on précisé au CCNE.
AFP/VNA/CVN