>> Coupe de France : Le Havre éliminé, Montpellier humilié dès les 32e
>> Coupe de France : le PSG écarte difficilement Lens aux tirs au but
>> Coupe de France : Lyon éliminé par Bourgoin-Jallieu (N3), le PSG s'en sort
Désiré Doué a lancé le PSG sur le terrain du Mans en 8e de finale de la Coupe de France, le 4 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans une excellente passe depuis qu'il a assuré sa présence en barrages d'accession aux huitièmes de finale de la Ligue des champions, le PSG, solide leader de Ligue 1, a validé son billet en quart de finale de Coupe de France, en laissant ses cadres au repos et notamment Ousmane Dembélé, auteur de deux triplés en une semaine.
Privé de Zaïre-Emery (blessé à une cheville), avec Marquinhos, Donnarumma, Neves menagés et Barcola, Hakimi, Mendes et Vitinha sur le banc au coup d'envoi, Luis Enrique a voulu préserver des forces et ne pas gâcher de l'énergie alors que son équipe joue les barrages de Ligue des champions face à Brest la semaine prochaine après Monaco en Ligue 1 vendredi soir.
En revanche, le technicien espagnol a aligné la recrue hivernale Khvicha Kvaratskhelia sur le côté gauche, encore un peu timide face au 6e de National, et qui a encore un peu besoin de temps pour s'adapter au jeu de Luis Enrique, qui demande beaucoup de permutations.
Presnel Kimpembe de retour à la compétition après deux ans d'absence, le 4 février au Mans. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cela a été aussi le cas de l'attaquant Gonçalo Ramos, qui joue le rôle de "super-sub" depuis quelques semaines mais titulaire mardi soir 4 février : le Portugais a été transparent quasiment la totalité du match, hormis quand il est allé chercher le ballon dans le cœur du jeu. Si efficace quand il est remplaçant, ce match a encore confirmé qu'il est plus tranchant dans ce rôle.
Kimpembe après deux ans d'absence
À l'inverse, Désiré Doué poursuit sa bonne forme : il a profité d'une erreur de relance courte du gardien et d'un défenseur adverses pour ouvrir le score d'une frappe croisée, juste après avoir manqué une grosse occasion (1-0, 25e).
Sur leur première erreur, les Sarthois ont été sanctionnés par les Parisiens, qui avaient eu du mal à se sortir d'Espaly au tour précédent (4-2) notamment à cause d'approximations du gardien Arnau Tenas.
Le PSG vainqueur sans forcer du Mans en 8e de finale de la Coupe de France, le 4 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mardi soir, le coach espagnol lui a préféré le Russe Matveï Safonov, qui n'a eu à s'employer qu'en fin de match, même si la défense a encore laissé trop d'espaces et a eu des sautes de concentration.
"Le collectif est toujours plus fort que n'importe quel autre individu. La Coupe de France a été faite pour créer des exploits", avait lancé à ses joueurs le coach du Mans, Patrick Videira, dans le vestiaire avant le début de la rencontre.
Sérieux et appliqués, les Sarthois ont fait du mal en contre aux Parisiens, qui s'en sont sortis à chaque fois et ont été aidés par l'efficacité de Bradley Barcola.
À peine rentré (68e) et idéalement servi par Nuno Mendes, l'ailier a fait parler sa vitesse et son sens du timing en armant parfaitement sa frappe (2-0, 71e).
La rencontre a été marquée par l'entrée de Presnel Kimpembe, qui n'avait pas joué depuis deux ans et sa blessure au tendon d'Achille. Avec le brassard - donné pour le symbole -, il a provoqué un coup franc dangereux et a écopé d'un carton jaune dans la foulée (84e).
La folle période parisienne continue. Cette saison, Paris ne perd pas même quand les joueurs de la capitale jouent avec le frein. Tenant du titre, le PSG poursuit donc sa route dans la compétition, remportée 7 fois sur les 10 dernières éditions (2015, 2016, 2017, 2018, 2020, 2021 et 2024).
AFP/VNA/CVN