Les douanes ont également demandé aux services des douanes des portes-frontières, notamment des aéroports et ports maritimes internationaux, de coordonner avec les services sanitaires et autres services concernés pour surveiller et gérer les passagers étrangers. "Le ministère de l'Industrie et du Commerce (MIC) ordonnera l'interdiction de toute importation de viande de porc en cas de nécessité ou à la demande du ministère de l'Agriculture et du Développement rural (MADR)", a précisé un responsable du MIC. Auparavant, le MIC n'a pas géré directement ou surveillé les quotas d'importation de viande de porc. Malgré l'annonce de l'absence de motif pour arrêter les importations de viande de porc, mais en revanche dans l'objectif de multiplier les précautions contre une contamination, le ministre du MADR, Cao Duc Phat, a demandé aux services compétents de renforcer les contrôles dans les régions frontalières.
Pour sa part, le Département de médecine vétérinaire a donné les instructions d'un renforcement des contrôles de viande de porc crue importée et de la surveillance des élevages de cochon au Vietnam. "S'ils sont soupçonnés d'être atteints par le virus de la grippe A (H1N1), ils subiront des tests médicaux. En principe, pour garantir la sécurité alimentaire, l'importation de viande de porc possédant un certificat d'origine de régions non frappées par une épidémie, (telles fièvre aphteuse, choléra...,) est autorisée. Pour la viande de porc importée par la voie normale, nous effectuerons des tests dès déclaration de la marchandise par les entreprises. Si la viande est contaminée, on la rembourse ou détruit", a souligné Hoàng Van Nam, directeur adjoint du Département de médecine vétérinaire.
Tùng Chi/CVN