Shin Young Soo a également reconnu les progrès du Vietnam cette dernière décennie dans le secteur de la santé. Pourtant, comme les autres pays dans le monde, le Vietnam doit faire face à une série de nouvelles épidémies comme le VIH, le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), la grippe aviaire (H5N1) et la grippe A (H1N1), sans compter les accidents de la route, les maladies dues au tabagisme et à la pollution. Shin Young Soo a promis que l'OMS continuerait de soutenir le secteur de la santé du Vietnam.
Dans le cadre de ses préparatifs de lutte anti-grippe A (H1N1), la capitale vient de s'équiper de 184 pulvérisateurs de produits chimiques, de 28 tonnes de chloramine B, de 95 respirateurs, de 5.000 pilules de Tamiflu et de 10.000 masques N95. Les 36 hôpitaux de la ville sont sur le pied de guerre, prêts à mener à bien le dépistage, les soins et la mise en quarantaine des malades éventuels.
Des tests menés sur une patiente, une touriste sud-coréenne arrivée au Vietnam le 3 mai du Cambodge, se sont avérés négatifs au virus H1N1. Les analyses ont été réalisées à l'Hôpital national des maladies infectieuses et tropicales. "On l'a donc autorisée à sortir de l'hôpital", selon le directeur du Centre de contrôle épidémiologique de Hanoi, Pham Xuân Thu.
Outre Hanoi, d'autres localités ont renforcé leurs équipements hospitaliers et stocks de médicaments spécifiques, de même que les contrôles dans aéroports, gares et ports maritimes.
Jusqu'à 18h00 (GMT) du 4 mai, 21 pays ont déclaré découvrir des personnes contaminées par le virus H1N1, selon l'OMS au Vietnam, soit au total 1.085 malades. Le Mexique est en tête (590 patients dont 25 décès), suivi des États-Unis (286 dont un décès). Au Vietnam, jusqu'au 5 mai, aucun cas n'a été décelé.
Hoàng Mai/CVN