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Des manifestants irakiens brûlent des pneus à Bagdad, le 4 octobre 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au moins six policiers figurent parmi les personnes tuées lors des manifestations antigouvernementales organisées à Bagdad et dans plusieurs régions du sud du pays à majorité chiite, selon des sources médicales et policières.
Dans un communiqué, la commission gouvernementale des droits de l'Homme a fait état de "73 morts" et plus de 3.000 blessés depuis mardi 1er octobre. Quelque 500 personnes ont été arrêtées mais une grande partie ont été libérées.
Dans la matinée, les magasins ont ouvert à Bagdad après la levée à l'aube du couvre-feu instauré jeudi 3 octobre. Mais internet est toujours bloqué.
Depuis le début du mouvement de contestation pour protester contre la corruption, le chômage et la déliquescence des services publics, les manifestants descendent dans la rue dans l'après-midi.
La veille, de violents affrontements ont opposé à Bagdad les forces de sécurité aux manifestants et des tirs nourris ont résonné toute la journée et une partie de la nuit dans la capitale.
Vendredi 4 octobre, le très influent leader chiite irakien Moqtada Sadr a réclamé la démission du gouvernement d'Adel Abdel Mahdi qui avait appelé les manifestants à la patience.