>>RPDC: Kim Jong Un supervise l'essai d'une nouvelle arme tactique guidée
>>La RPDC aurait tiré un missile balistique
Un homme regarde des images télévisées d'un tir de projectile par la République démocratique populaire de Corée, à Tokyo le 16 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Agence officielle de presse nord-coréenne KCNA a annoncé jeudi 3 octobre que le tir d'essai effectué la veille était celui d'un "nouveau type" de missile balistique à partir d'un sous-marin et qu'il s'était déroulé avec succès.
KCNA a identifié cet engin comme étant un Pukguksong 3, c'est-à-dire un missile mer-sol balistique (SLBM), comme le présumait l'état-major sud-coréen.
Le président nord-coréen Kim Jong Un a adressé ses "chaleureuses félicitations" aux unités de recherche impliquées dans ce tir, qui n'a eu "aucun impact néfaste sur la sécurité des pays voisins", selon cette agence.
Dans la journée de mercredi 2 octobre, les États-Unis avaient appelé la Ré, par la voix d'un porte-parole du département d'État, à "s'abstenir de commettre des provocations" et à "rester engagée dans des négociations substantielles et soutenues" visant à apporter la stabilité et la dénucléarisation à la péninsule.
L'état-major sud-coréen a fait savoir qu'un missile avait parcouru mercredi matin 2 octobre 450 km en direction de la mer du Japon, à l'est de la péninsule, atteignant une altitude maximale de 910 km.
"De tels actes (...) n'aident pas à apaiser les tensions dans la péninsule coréenne et nous exhortons une nouvelle fois (Pyongyang) à y mettre fin immédiatement", a ajouté l'armée sud-coréenne.
Le Pukguksong est un SLBM dont le premier essai réussi remonte au 24 août 2016. Il avait volé sur 500 km en direction du Japon.
En juillet, les médias officiels nord-coréens avaient à cet égard diffusé des photos montrant M. Kim en train d'inspecter un nouveau sous-marin.
Ce tir d'un missile mer-sol balistique par la RDPC prouve que Pyongyang a franchi un nouveau cap et serait désormais en capacité de frapper au-delà de la péninsule coréenne.
Selon des experts, il s'agit d'un missile de portée intermédiaire pouvant parcourir environ 2.000 km.
Vipin Narang, un professeur associé au Massachusetts Institute of Technology (MIT), a qualifié l'engin tiré mercredi 2 octobre de "système d'armes nucléaires explicite", contrairement à la série de projectiles nord-coréens précédemment envoyés.
Les États-Unis ont déclaré surveiller la situation dans la péninsule coréenne.
AFP/VNA/CVN