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Le président des États-Unis, Donald Trump, le 3 octobre à Washington. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les Nord-Coréens "veulent discuter et nous allons prochainement discuter avec eux", a affirmé le président des États-Unis, toujours en quête d'un succès diplomatique majeur alors qu'il est englué dans un nouveau scandale lié à une conversation controversée avec le président ukrainien.
Une équipe de négociateurs nord-coréens est arrivée en fin de journée jeudi 3 octobre en Suède, où ces nouveaux pourparlers sur le désarmement nucléaire de la RPDC doivent débuter d'ici la fin de la semaine.
Lors d'une étape à Pékin, l'émissaire nord-coréen Kim Myong Gil, accompagné de trois autres responsables de son pays, a confirmé se rendre "à des négociations de niveau opérationnel avec les États-Unis", selon l'agence de presse sud-coréenne Yonhap. "Je fonde de grandes attentes et je suis optimiste", a-t-il ajouté.
À Washington, le département d'État américain n'a pas souhaité dire qui dirigerait sa délégation, ni quand et où auraient lieu les discussions.
Le gouvernement américain attendait de plus en plus impatiemment que la RPDC accepte de renouer le dialogue, au point mort depuis l'échec du Sommet Hanoï, fin février, entre Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un. Encore la semaine dernière, un diplomate asiatique décrivait une administration Trump réduite à attendre que Pyongyang se manifeste.
"Nouvelle phase"
Un tir de missile dans les eaux au large de la baie de Wonsan, le 2 octobre en RPDC. |
Le signal est finalement intervenu mardi 1er octobre, quand la diplomatie nord-coréenne a annoncé la reprise des discussions pour cette fin de semaine, ce que les États-Unis ont aussitôt confirmé.
Mais 24 heures après ce message positif, la RPDC tirait un nouveau missile balistique mer-sol, après avoir déjà multiplié les essais de missiles de courte portée ces derniers mois.
Lancé depuis un sous-marin "dans les eaux au large de la Baie de Wonsan", ce "nouveau type de missile balistique", présenté comme un Pukguksong-3, "annonce une nouvelle phase dans l'endiguement de la menace posée par les forces extérieures", a déclaré jeudi 3 octobre l'agence officielle nord-coréenne KCNA.
Dès mercredi 2 octobre, le département d'État américain avait d'ailleurs appelé la RPDC à "rester engagée dans des négociations substantielles et soutenues".
La France a pourtant jugé qu'un "tel acte de la part" de la RPDC compromettait toute "négociation sérieuse". Avec le Royaume-Uni et l'Allemagne, elle a demandé une réunion à huis clos du Conseil de sécurité pour maintenir la pression sur Pyongyang.