>>Contestation en Irak : neuf morts en 24 heures
La police irakienne tire des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants à Bagdad, le 2 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La nouvelle journée de mobilisation sera un véritable test pour le gouvernement d'Adel Abdel Mahdi, qui doit souffler sa première bougie à la fin du mois.
Depuis mardi 1er octobre, la grogne sociale -qui conspue entre autres corruption, chômage et services publics indigents-, touche également des villes du sud du pays. Elle semble spontanée et aucun parti ou leader politique ou religieux ne s'est déclaré à son origine, fait inédit en Irak.
Mais mercredi soir 2 octobre, le leader chiite Moqtada Sadr a décidé de mettre son poids dans la balance.
Il a appelé ses très nombreux partisans, qui avaient déjà paralysé le pays en 2016 avec des manifestations dans la capitale, à organiser des "sit-ins pacifiques", faisant craindre une explosion de la mobilisation.
AFP/VNA/CVN