Apple a également démenti s'être entendu avec l'opérateur téléphonique AT&T pour empêcher que cette application puisse être intégrée à son téléphone portable à succès.
Apple, Google et AT&T ont chacun défendu leur point de vue dans des courriers rendus publics vendredi par des responsables de la FCC (Federal Communications Commission).
Ces derniers enquêtent sur les raisons pour lesquelles l'application Google Voice for iPhone, offrant des fonctions de téléphonie par internet, n'est pas disponible sur l'App Store, la boutique en ligne d'Apple.
Les autorités des communications américaines avaient exigé fin juillet des explications sur cette exclusion, qui pourrait avoir été décidée pour servir les intérêts d'AT&T, distributeur exclusif de l'iPhone aux États-Unis.
"Contrairement à ce qui a pu être publié, Apple n'a pas rejeté l'application Google Voice et continue de l'étudier", écrit Catherine Novelli, vice-présidente d'Apple, dans une lettre à la FCC datée du 21 août.
"Apple agit pour son propre compte et n'a pas consulté AT&T sur le fait de savoir s'il fallait ou non approuver l'application Google Voice", écrit-elle encore.
AT&T, de son côté, "ne prend pas part aux considérations au jour le jour d'Apple concernant des applications particulières", écrit James Cicconi, vice-président d'AT&T, dans sa propre réponse écrite à la FCC.
Quant à la lettre de Google à la FCC, signée de son conseil Richard Whitt, elle parle de "rejet par Apple de l'application Google Voice for iPhone".
Les réponses de Google aux questions de la FCC concernant les raisons pour lesquelles Apple aurait rejeté l'application ont été retirées de la copie de la lettre rendue publique, à la demande de Google.
AFP/VNA/CVN