En Chine, les ministères de l'Éducation et de la Santé ont publié une note demandant à tous les élèves qui ont été en contact avec des malades infectés par le virus A (H1N1) de rester chez eux pendant au moins 7 jours, a indiqué l'agence officielle Chine Nouvelle.
Les élèves, qui présentent des symptômes de la grippe 7 jours avant la rentrée scolaire, ne seront autorisés à reprendre l'école qu'après avoir été totalement rétablis, précise la même source.
Dans les zones sérieusement menacées par l'épidémie, les autorités éducatives ont reçu le feu vert pour retarder la date de la rentrée scolaire, qui a lieu généralement le 1er septembre.
Au Mexique, la rentrée des classes prévue aujourd'hui pour l'enseignement secondaire et le 25 août pour le primaire, a été reportée de 2 semaines dans l'État du Chiapas, dans le Sud du pays, ont décidé les autorités locales.
Foyer mondial de la grippe en avril dernier, le Mexique compte désormais 163 cas mortels, et 18.698 cas de contamination confirmés, dont 3.000 dans le Chiapas, région rurale à forte population indigène où la maladie a progressé ces dernières semaines.
En Europe, 1.933 nouveaux cas ont été confirmés au cours des dernières 24 heures, a annoncé vendredi le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
Pourtant un bon signe. Les phosphoantigènes, utilisé normalement pour traiter l'ostéoporose, sont capables de tuer les virus grippaux tout en renforçant l'immunité humaine, indique une étude rendue publique vendredi par l'Université de Hong Kong.
Une équipe de chercheurs de la faculté de médecine de cette université a découvert pour la première fois qu'une sorte de cellule du système immunitaire humain peut tuer efficacement des macrophages infectés par les virus de la grippe aviaire H5N1, H9N2 et de la grippe humaine après avoir été activée par les phosphoantigènes.
Les virus sont donc incapables de se reproduire et leur nombre baisse alors de façon dramatique, a indiqué Lau Yu-lung, chef du département de Pédiatrie et de Médecine des adolescents, en ajoutant que ce traitement était théoriquement capable de tuer les virus de la grippe A (H1N1).
Une autre bonne nouvelle. Le géant pharmaceutique britannique Glaxo- SmithKline (GSK) a commencé les essais cliniques pour son vaccin contre la grippe A (H1N1) sur l'humain, ont rapporté samedi les médias locaux.
Le gouvernement britannique, qui a commandé 132 millions de doses, compte lancer, d'ici au mois d'octobre, une vaccination massive chez les habitants.
Bien que le dernier bilan hebdomadaire des infections soit passé de 110.000 à 25.000, la mortalité de la grippe du nouveau type reste plus élevée que celle de la grippe de type régulier.
En outre, l'antiviral contre la grippe, Tamiflu, risque de voir son efficacité réduite par les futures mutations du virus A (H1N1), et peut occasionner des effets secondaires, dont des nausées, de l'insomnie et des cauchemars, chez les enfants.
AFP-XINHUA/VNA/CVN