Le président mexicain, Felipe Calderon, avait désigné Cancun début janvier pour l'organisation de ce sommet déjà prévu au Mexique après celui de Copenhague qui, en décembre, n'a abouti qu'à un accord politique non contraignant et duquel les données chiffrées essentielles sont absentes.
Le choix de Cancun répond à des préoccupations à la fois de logistique, compte tenu de la capacité hôtelière du principal rendez-vous touristique du Mexique, et de sécurité du sommet, a expliqué le directeur de la communication du ministère mexicain de l'Environnement, Fernando Morales Aguilar.
Certains responsables à travers le monde ont réclamé que la conférence soit organisée plus tôt, comme l'ancien vice-président américain Al Gore qui propose un sommet en juillet.
De son côté, le président bolivien Evo Morales a annoncé le 5 janvier la tenue en avril dans son pays d'une "conférence mondiale" sur le changement climatique et les droits de la "Terre mère", à laquelle il a convié gouvernants, scientifiques et mouvements sociaux, après "l'échec de Copenhague".
Le président socialiste n'a donné aucune indication sur les participants confirmés à cette conférence climatique alternative, prévue du 20 au 22 avril à Cochabamba (Centre).
AFP/VNA/CVN