Pour les épargnes en devises à vue ou sur un terme inférieur à 12 mois, un taux de réserves de 4% sur la somme totale des épargnes est obligatoire pour les banques commerciales étatiques (sauf la Banque d'agriculture et de développement rural), banques par actions, celles à 100% capital étranger, coentreprises bancaires et filiales de banques étrangères au Vietnam. Un taux de 3% est appliqué pour la Banque d'agriculture et de développement rural, la Caisse centrale des crédits populaires et les banques coopératives.
Pour les épargnes en devises sur un délai de plus de 12 mois, un taux de 2% est obligatoire pour les banques commerciales étatiques (sauf la Banque d'agriculture et de développement rural), banques par actions, celles à 100% capital étranger, coentreprises bancaires, filiales de banques étrangères au Vietnam, sociétés financières et de leasing. Pour la Banque d'agriculture et de développement rural, la Caisse centrale des crédits populaires et les banques coopératives, un taux d'un pour cent est appliqué.
Contre le commerce illégal
Le marché parallèle des devises dans la mégapole du Sud recule graduellement grâce aux contrôles resserrés. Pourtant, la dollarisation reste encore élevée et nécessite des mesures plus fortes. Les autorités de Hô Chi Minh-Ville ont durci le ton contre la commercialisation illégale des devises.
Tout récemment, 2 établissements de change illégaux ont été frappés d'une amende totale de 57,5 millions de dôngs. La somme totale des devises en transactions illégales a été provisoirement confisquée pour être revendue plus tard à la banque. Les organes compétents sont en train de mener des inspections pour le traitement des établissements qui présentent leur prix en devises. Sur le dernier trimestre de 2009, 34 magasins qui appliquent l'étiquetage en dollar ont dû payer chacun une amende de 25 millions de dôngs.
À Hô Chi Minh-Ville, outre les banques, le commerce des devises est autorisé dans 83 bureaux de change implantés souvent dans les hôtels, les supermarchés, les centres commerciaux, l'aéroport et les salles de vente de billets d'avion. Pourquoi certains habitants ne veulent-ils pas aller changer leurs devises dans les bureaux de change légaux ? C'est à cause de la différence entre le taux de change sur le marché parallèle et celui appliqué par les banques, a expliqué Lê Thâm Duong, de l'Université de la banque de Hô Chi Minh-Ville.
D'après Nguyên Hoàng Minh, vice-directeur de la filiale de la Banque d'État de Hô Chi Minh-Ville, il est nécessaire de renforcer la sensibilisation aux habitants des risques de confiscation des devises en transactions illégales. La commercialisation illégale régulière de devises est frappée d'une introduction en instance selon le Code pénal.
Thuy Tiên/CVN