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Un gendarme burkinabè dans un village proche de Gorom-Gorom au Nord du Burkina Faso. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans la nuit de dimanche 3 à lundi 4 juillet, "les populations civiles de la commune rurale de Bourasso (Nord-Ouest) ont été la cible d'une attaque lâche et barbare perpétrée par des hommes armés", indique un communiqué du gouverneur de la région de la Boucle du Mohoun, Babo Pierre Bassinga.
"Le bilan provisoire de cette attaque terroriste est de 22 morts, plusieurs blessés et des dégâts matériels", poursuit le texte.
Plus tôt dans la journée, une source sécuritaire avait évoqué un bilan d'une "quinzaine de victimes, des hommes, femmes et enfants", tandis qu'une source locale avait mentionné une "vingtaine" de morts.
"Les individus armés ont d'abord fait un tour aux environs de 17h00 (GMT et locales) dans le village tirant des coups de feu en l'air. Ils sont revenus plus tard dans la nuit et ont ouvert le feu aveuglément sur les populations", a expliqué cet habitant.
Selon le gouverneur, les forces de défense et de sécurité "se sont déportées sur les lieux et ont procédé à des opérations de ratissage".
Samedi 2 juillet, une autre attaque meurtrière a également eu lieu à Namissiguima, dans la province du Yatenga (Nord), selon une autre source sécuritaire.
"Le bilan de cette attaque est de 12 morts dont trois volontaires pour la défense de la patrie (VDP)", des supplétifs civils qui combattent aux côtés de l'armée, a précisé cette source, évoquant également des vagues de déplacements de populations depuis dimanche 3 juillet.