Mme Clinton, arrivant de Hong Kong (Chine) par la route, a rencontré à Shenzhen (Sud de la Chine) le conseiller d'État, Dai Bingguo, le plus haut responsable de la politique étrangère chinoise.
Selon un haut responsable américain accompagnant la secrétaire d'État, celle-ci comptait "s'assurer que la Chine fera part à la République populaire démocratique de Corée (RPDC) de la détermination (américaine) à voir des progrès réels" de la part de Pyongyang en vue de la reprise possible des pourparlers sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne.
Le diplomate a ajouté que l'administration Obama attendait de la Chine, principale alliée du RPDC, qu'elle joue "un rôle important" dans le dialogue qui s'esquisse à nouveau après plus de deux ans d'interruption.
Les États-Unis avaient annoncé le 24 juillet que le vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Kim Kae-gwan, viendrait cette semaine à New York pour des "discussions exploratoires" visant à reprendre les négociations nucléaires à Six (Chine, les deux Corée, États-Unis, Japon, Russie).
La visite de Mme Clinton à Shenzhen, à l'issue d'une tournée de 11 jours, s'inscrit dans le contexte de contacts diplomatiques intenses entre Washington et Pékin. Elle sera suivie cet été par la venue en Chine du vice-président américain, Joe Biden. Le 25 juillet à Hong Kong, Mme Clinton a réclamé des progrès en vue de marchés mondiaux "ouverts, libres, transparents et équitables", dans un discours à la Chambre de Commerce américaine de Hong Kong.
Les États-Unis, a dit Mme Clinton, travaillent à un "partenariat trans-pacifique", qui posera des règles garantissant l'équité entre les entreprises privées et celles détenues par les États. Ce document est préparé en vue du sommet du Forum économique Asie-Pacifique (APEC), en novembre à Honolulu (États-Unis).
AFP/VNA/CVN