La situation dans ces deux pays a donné lieu à "la pire crise humanitaire de notre ère", a déclaré une porte-parole du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Melissa Fleming, en conférence de presse.
Au total, 866.000 demandes d'asile ont été déposées l'an dernier dans 44 pays industrialisés, soit 45% de plus qu'en 2013. Elles atteignent ainsi presque le niveau record enregistré en 1992 au début de la guerre en Bosnie-Herzégovine (avec alors environ 900.000 demandes d'asile).
L'an dernier, 60% des demandeurs d'asile ont été enregistrés dans seulement cinq pays : Allemagne (173.100 demandes), États-Unis (121.200), Turquie (87.800), Suède (75.100) et Italie (63.700). Pour des questions méthodologiques, les statistiques turques ne prennent pas en compte les Syriens qui arrivent en Turquie car ils y obtiennent automatiquement un accueil provisoire dit "de groupe".
En 2014, les Syriens sont restés les demandeurs d'asile les plus nombreux, avec plus de 149.600 demandes (+166%). Et la tendance ne devrait pas s'inverser, souligne le HCR.
Une fillette syrienne réfugiée à Baalbeck (Liban), le 24 février. Photo : AFP/VNA/CVN |
Au total, 866.000 demandes d'asile ont été déposées l'an dernier dans 44 pays industrialisés, soit 45% de plus qu'en 2013. Elles atteignent ainsi presque le niveau record enregistré en 1992 au début de la guerre en Bosnie-Herzégovine (avec alors environ 900.000 demandes d'asile).
L'an dernier, 60% des demandeurs d'asile ont été enregistrés dans seulement cinq pays : Allemagne (173.100 demandes), États-Unis (121.200), Turquie (87.800), Suède (75.100) et Italie (63.700). Pour des questions méthodologiques, les statistiques turques ne prennent pas en compte les Syriens qui arrivent en Turquie car ils y obtiennent automatiquement un accueil provisoire dit "de groupe".
En 2014, les Syriens sont restés les demandeurs d'asile les plus nombreux, avec plus de 149.600 demandes (+166%). Et la tendance ne devrait pas s'inverser, souligne le HCR.
AFP/VNA/CVN