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Crash A320 en France : l'hypothèse terroriste "pas privilégiée", selon Cazeneuve

L'enquête commence sur les causes du crash de l'A320 de la compagnie Germanwings et pour l'instant "l'hypothèse terroriste n'est pas privilégiée", a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve mercredi 25 mars sur RTL.

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Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et l'ambassadrice allemande Suzanne Wasum-Rainer, le 24 mars à Seyne-les-Alpes. Photo : AFP/VNA/CVN

"Toutes les hypothèses doivent être regardées de près aussi longtemps que l'enquête n'a pas donné ses résultats", a affirmé prudemment le ministre.
Toutefois, le ministre a expliqué qu'"il y a une concentration des débris de l'avion dans un espace de un hectare et demi, c'est certes un espace important parce que le choc a été important mais ça montre que l'avion n'a vraisemblablement pas explosé".
L’hypothèse terroriste "n'est pas l'hypothèse privilégiée", a-t-il poursuivi.
Une boîte noire a été retrouvée mardi 24 mars sur le site de l'accident, celle enregistrant tous les sons et conversations du cockpit, mais elle a été endommagée. "Il va falloir la reconstituer pour pouvoir l'exploiter dans les heures qui viennent", selon le ministre.
L'enquête commence
Mardi 24 mars, la zone du drame a été sécurisée, une étape "indispensable pour éviter qu'il y ait d'autres personnes qui accèdent au lieu du crash", selon le ministre.
"Il faut que l'enquête commence dès aujourd'hui", a dit Bernard Cazeneuve, précisant que "dix médecins de médecine légale vont arriver dans la journée (de mercredi 25 mars) pour l'identification des corps. Ils travailleront avec les enquêteurs spécialisés gendarmerie nationale".
Des mesures ont également été prises pour l'hébergement et l'accueil des familles des victimes, avec en particulier "un très grand nombre de psychologues" déployé, a expliqué Bernard Cazeneuve. "On imagine le choc, la douleur, la peine" de ces familles.
Ségolène Royal, ministre de tutelle des Transports, a également affirmé mercredi 25 mars sur RMC que "toutes les hypothèses (étaient) envisageables" pour expliquer l'accident tout en assurant que la piste terroriste n'était "pas la piste privilégiée aujourd'hui. Interrogée à propos de l'hypothèse d'un acte terroriste, la ministre a répondu : "Ce n'est pas la piste qui est privilégiée aujourd'hui".

AFP/VNA/CVN

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