Le siège de la banque Barclays, à Londres le 3 juillet 2012. |
Ancienne vache à lait du groupe, la banque d'investissement a enregistré de mauvaises performances dernièrement qui ont suscité le mécontentement des actionnaires de Barclays.
Globalement, Barclays, qui emploie actuellement environ 139.000 personnes, va supprimer au total cette année 14.000 emplois contre 10 à 12.000 suppressions d'emplois annoncées en février, a précisé la banque dans un communiqué.
Outre ces suppressions d'emplois, la banque a annoncé la création d'une structure de défaisance comprenant 115 milliards de livres (140 milliards d'euros) d'actifs ne correspondant plus aux priorités stratégiques du groupe et destinés à être cédés ou abandonnés.
Cette "bad bank" comprendra principalement des actifs provenant de la banque d'investissement ainsi que l'ensemble des actifs de Barclays dans la banque de détail en Europe.
À l'issue de cette restructuration drastique, la banque d'investissement ne représentera plus que 30% du groupe contre un peu plus de 50% aujourd'hui.
"C'est une simplification courageuse de Barclays", a déclaré Antony Jenkins, arrivé à la tête de la banque en 2012 pour redorer son blason après le scandale de la manipulation du taux interbancaire Libor.
"Dans l'avenir, Barclays sera plus mince, plus forte, bien mieux équilibrée et positionnée pour dégager de la croissance, des retours (sur investissement) supérieurs (pour ses actionnaires) et moins de volatilité", a-t-il assuré.
AFP/VNA/CVN