La Journée internationale de la femme est le 8 mars mais l'ONU a décidé de la marquer le 3 mars, afin de profiter de la présence à New York de nombreuses femmes ministres ou responsables de haut niveau à l'occasion de la 54e session de la Commission de l'ONU sur le statut de la femme, qui s'est ouverte le 1er mars.
Quinze ans après l'appel à l'égalité des sexes lors de la Conférence internationale de Pékin sur les femmes, M. Ban a déploré que "l'injustice et la discrimination envers les femmes persistent partout." Il a qualifié l'autonomisation des femmes d'"impératif économique et social", rappelant que la déclaration de Pékin avait "permis d'envoyer aux femmes et aux filles à travers le monde un message clair selon lequel l'égalité des droits et des chances était un droit inaliénable."
Reconnaissant que les Nations unies devaient montrer l'exemple, il a exhorté l'Assemblée générale de l'ONU à achever les préparatifs en vue de la création, "au sein de la structure de l'Organisation, d'une entité dynamique chargée de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes".
En septembre dernier, l'Assemblée avait accepté la création au sein de l'ONU d'un nouveau département qui rassemblerait sous sa coupe les activités de plusieurs organes déjà existants relatives aux questions concernant les femmes.
La nouvelle entité doit être dotée d'un budget conséquent et être dirigée par une personne ayant grade de secrétaire général adjoint sous l'autorité directe de M. Ban. Les modalités techniques et budgétaires de cette création sont encore à définir et à approuver.
Plusieurs femmes de renom, dont la présidente du Chili Michelle Bachelet, dont le mandat prend fin ce mois-ci, sont présentées comme étant des candidates potentielles pour ce poste.
AFP/VNA/CVN