Ban Ki-moon déplore les propos anti-Israël du président iranien à la Conférence de l'ONU sur le racisme

Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déploré le 20 avril les propos anti-Israël prononcés par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, à la Conférence de l'ONU sur le racisme, ouverte le 20 avril à Genève.

«Je déplore l'utilisation de cette plate-forme par le président iranien pour accuser, diviser et même provoquer", a dit M. Ban Ki-moon dans un communiqué. "C'est le contraire de ce que cette conférence cherchait à atteindre", a regretté le secrétaire général de l'ONU. "Il est profondément regrettable que mon appel à l'unité n'ait pas été écouté par le président iranien", a-t-il ajouté.

M. Ban, qui avait rencontré M. Ahmadinejad en marge de la réunion qui s'est ouverte le 20 avril, a dit avoir souligné l'importance de la conférence pour galvaniser la détermination de la communauté internationale à lutter ensemble contre le racisme.

Il a aussi indiqué qu'il avait rappelé à M. Ahmadinejad que l'Assemblée générale de l'ONU avait adopté des résolutions pour effacer la notion selon laquelle le sionisme serait une forme de racisme, ainsi que pour réaffirmer la réalité historique de l'Holocauste.

Dans son discours prononcé devant les 3.700 délégués à la Conférence, le président iranien a évoqué le régime israélien comme "le plus cruel et répressif raciste en Palestine", en appelant à "la fin de la domination sioniste ".

Tous les pays de l'UE qui avaient choisi de participer à la Conférence de l'ONU sur le racisme à Genève, sauf la République tchèque, ont décidé d'y rester malgré les propos du président iranien, soit au total 22 des 27 pays du bloc, a indiqué Prague le 21 avril.

La Conférence sur le racisme ("Durban II") de Genève n'est "pas du tout un échec", a estimé pour sa part hier le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner. "Ce n'est pas du tout un échec mais le début d'un succès" a déclaré le chef de la diplomatie française sur la radio Europe 1, en justifiant le choix de ne pas boycotter la conférence par les avancées contenues dans le projet de déclaration finale. Malgré le départ des ambassadeurs européens, dont le français, lors du discours de M. Ahmadinejad le 20 avril, "nous n'avons pas quitté la conférence, et nous y revenons", a-t-il dit. Alors que la conférence de Durban I en 2001 avait vu un "déferlement de racisme", Durban II s'apprête à adopter "un texte où figure tout ce que nous souhaitions, tout ce que les pays occidentaux souhaitaient" même si "ce n'est pas parfait", a-t-il affirmé. "Dans ce texte (...) tout ce que nous voulions mentionner, c'est à dire l'antisémitisme, la discrimination sur les personnes, la liberté d'expression, le génocide a été mentionné, la mémoire de l'holocauste, les droits des femmes ont été mentionnés, la traite des êtres humains, les personnes atteintes du VIH, les personnes handicapées", a poursuivi M. Kouchner.

XINHUA-AFP/VNA/CVN

(22/04/2009) [/body]

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