Une frégate néerlandaise faisant partie d'une patrouille de l'OTAN a repris un bateau de pêche détourné dans le golfe d'Aden, au large de la Somalie, et arrêté 7 pirates présumés, ont tout d'abord annoncé des responsables néerlandais et de l'OTAN.
Depuis la frégate portugaise NRP Corte Real, navire amiral de la flotte de l'OTAN, le commandant Alexandre Fernandes a précisé qu'une demande d'aide émanant d'un navire des îles Marshall avait été interceptée le 18 avril.
Le navire, le Handytankers Magic, dont le propriétaire est grec, était victime d'une attaque de pirates. "Nous avons dépêché sur zone un navire néerlandais de l'OTAN, le Juevn Provincien. Quand il est arrivé sur place, il a repéré une embarcation de pêche et un autre bateau plus petit (...) Il a accosté le bateau de pêche et a trouvé à son bord 7 pirates présumés armés et 20 otages", a raconté le commandant depuis le golfe d'Aden.
Les pirates présumés ont été désarmés et identifiés. Les 20 membres d'équipage qui avaient été pris en otages --des pêcheurs, tous yéménites, selon lui-- ont été libérés.
Des armes et divers équipements utilisés pour la piraterie ont été retrouvés.
Le commandant Alexandre Fernandes a précisé que les pirates devraient être libérés. "L'OTAN n'a pas de politique d'incarcération. La politique applicable est celle du pays et dans les circonstances actuelles, la loi néerlandaise ne permet pas de poursuites", a-t-il expliqué.
De leur côté, les autorités belges font face à leur premier acte de piraterie. Le Pompéi, un navire de 1.850 tonnes appartenant à la société belge De Nul, spécialisée dans la construction d'îles artificielles, a été arraisonné par des pirates alors qu'il se trouvait à 150 km au nord des Seychelles, samedi à l'aube, ont indiqué des responsables belges.
AFP/VNACVN