Ces priorités s'articulent autour de l'approfondissement de la réconciliation nationale, l'accélération de la réforme des structures et des misions de l'État, l'adaptation du cadre de fonctionnement de l'économie aux nouvelles réalités et l'assainissement des institutions financières, ainsi que la satisfaction des exigences qui s'imposent en matière d'enseignement, d'éducation, de formation, d'emploi et d'insertion sociale.
Le président Bouteflika s'est dit "déterminé", dans un discours à l'occasion de la cérémonie d'investiture au palais des Nations à Alger, à poursuivre et à approfondir la démarche de réconciliation nationale, une démarche, a-t-il dit, que le peuple algérien "a massivement soutenue et qui a permis le retour à la paix civile et devra, à l'avenir, contribuer essentiellement à raffermir la cohésion sociale et à garantir la pérennité de l'unité nationale".
Le président Bouteflika a notamment promis d'accorder la "haute priorité" à l'amélioration des conditions de vie des citoyens. "Notre peuple est en droit d'attendre que les immenses efforts qu'il a consentis pour la mise en place d'infrastructures de toute nature et des moyens de leur fonctionnement soient pleinement fructifiés", a-t-il expliqué.
Pour ce faire, la réforme des structures et des missions de l'État sera accélérée avec pour objectif "une nouvelle répartition des pouvoirs publics fondée sur une décentralisation plus poussée".
À propos de l'insertion sociale, le président Bouteflika a promis de veiller "avec constance" à ce que "tous les moyens de l'action publique soient pleinement tendus vers la réalisation de cet objectif qui permettra l'insertion professionnelle de la très grande majorité de nos jeunes et dégager des perspectives concrètes pour tous".
XINHUA/VNA/CVN