"Nous sommes confrontés à d'immenses défis dans ces temps difficiles, sur de nombreux fronts, parmi les plus urgents figure la question qui nous occupe aujourd'hui : la lutte contre le racisme et toutes formes de discrimination raciale", a déclaré M. Ban Ki-moon dans son discours d'ouverture.
"Malgré des décennies d'activités de sensibilisation, malgré les efforts de nombreux groupes et de nombreuses nations... le racisme persiste", a regretté le secrétaire général de l'ONU.
"La discrimination ne disparaît pas par elle-même, il doit être remis en cause. Autrement, elle peut devenir une cause d'agitation sociale et de la violence", a indiqué M. Ban.
"Nous devons être particulièrement vigilants pendant cette période de difficultés économiques", a-t-il déclaré, en ajoutant : "Je crains aujourd'hui que la crise économique, s'il n'est pas manipulé correctement, pourrait se transformer en un vaste crise politique...".
"C'est la raison pour laquelle j'ai mobilisé les Nations unies sur le nombre de crises auxquelles nous sommes confrontés", a dit M. Ban, en déclarant : "J'ai lancé un appel aux États membres (de l'ONU) à faire davantage pour lutter contre la pauvreté et de faire progresser les Objectifs de Développement du Millénaire, car les liens entre la pauvreté, la discrimination et le sous-developpement sont clairs".
XINHUA/VNA/CVN