Le ministre de l'Agriculture italien Luca Zaia a indiqué le 19 avril que les 8 pays, dont la Chine et l'Inde, invités au premier G8 Agriculture pourraient s'associer au communiqué final qui sera publié à l'issue de la réunion. "Nous travaillons sur diverses hypothèses", a déclaré M. Zaia lors d'une conférence de presse.
"Une première hypothèse est d'arriver à un document élargi au G5+3 (...), une autre solution est de parvenir à un document du G8 avec un du G5 l'accompagnant. La troisième solution (serait) un document du G8 avec des observations des autres pays", a-t-il poursuivi.
Les ministres de l'Agriculture, ou leurs représentants, du G5 (Brésil, Chine, Inde, Mexique et Afrique du Sud) ainsi que ceux d'Argentine, d'Australie et d'Égypte, participent à la réunion des ministres du G8 (États-Unis, Russie, Allemagne, Japon, France, Canada, Grande-Bretagne et Italie), la première du genre, qui se tient jusqu'aujourd'hui à Cison di Valmarino (Nord-Est). "Le climat est bon et fait espérer une issue positive au niveau de la déclaration finale", a encore dit M. Zaia.
L'objectif des ministres du G8 est de préparer un document qui sera soumis à leurs chefs d'État et de gouvernement en vue de leur sommet de juillet en Sardaigne.
Lors de leur sommet en juillet au Japon, les chefs d'État et de gouvernement leur avaient demandé de se réunir pour faire des propositions concrètes sur la crise alimentaire et notamment les moyens de limiter la volatilité des prix, dont la flambée a provoqué des émeutes de la faim dans de nombreux pays l'an dernier. "L'Italie propose qu'une partie de la déclaration finale soit consacrée à la spéculation négative" sur les matières premières, qui a contribué à l'envolée des prix en 2008, a assuré M. Zaia.
Les représentants des institutions internationales, dont la Banque mondiale, l'Agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ou l'Union africaine, participent également aux débats à partir du 19 avril.
XINHUA/VNA/CVN