"Cette année, nous nous réunissons à un moment crucial alors que nous faisons face à une réalité de plus en plus complexe. Regardez le paysage géopolitique : les mouvements démocratiques balaient le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. La tourmente économique et les bouleversements dans les rapports de forces mondiaux brouillent les anciennes distinctions, Est contre Ouest, Nord contre Sud ou encore riches contre pauvres. Les changements climatiques s'accélèrent. Les grands désastres et les urgences humanitaires sont plus fréquents", a déclaré le secrétaire général.
"Toutes les régions du monde et tous les pays doivent trouver leur place dans ce contexte. Les institutions doivent se réformer dans un contexte de restrictions budgétaires. Une direction mondiale engagée et visionnaire est donc plus que jamais nécessaire", a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l'ONU a rappelé que la communauté internationale s'était activement engagée pour soutenir le peuple libyen, et qu'ensuite elle avait pris la responsabilité de rester aux côtés des Libyens pour la transition vers la paix, la démocratie et la prospérité.
Durant le "printemps arabe", l'ONU a fait entendre sa voix en appelant les gouvernements à écouter leurs peuples et à répondre à leurs aspirations légitimes. Ces appels n'ont pas toujours été suffisants, comme dans le cas de la Syrie. Dans ces crises, la communauté internationale doit œuvrer pour agir de concert et en respectant les valeurs fondamentales et universelles.
L'autre grand défi du moment que le secrétaire général a soulevé est le développement durable qui devrait être une priorité absolue pour la communauté internationale. Cela suppose de faire des liens entre le changement climatique, la gestion de l'eau et de l'énergie, les questions de santé et d'autonomisation des femmes. Pour cela il faut reconnaître que les solutions à un problème peuvent en résoudre d'autres.
XINHUA/VNA/CVN