Ces recherches seront confiées à un consortium international qui entamera ses travaux cet automne, afin d'obtenir une description scientifique aussi complète que possible de cette bactérie responsable de la mort de 51 personnes en Europe -50 en Allemagne et une en Suède, selon les données fournies par l'Allemagne.
Le consortium, baptisé Antigone, s'intéressera également à une série d'autres agents pathogènes virulents qui pourraient menacer la santé humaine, dans le but d'élaborer des méthodes pour leur faire face.
La recherche s'articulera autour des moyens pour prévenir de futures épidémies et réagir à de nouvelles intoxications, a précisé la Commission.
Antigone ("ANTIcipating the Global Onset of Novel Epidemics", anticiper le début de nouvelles épidémies au niveau mondial), devrait compter 14 partenaires provenant de sept pays.
Bruxelles a également salué la décision des autorités russes de lever les restrictions aux importations de légumes européens à la suite de la crise de l'Eceh, annoncée lundi par Moscou et entrée en vigueur le 9 août.
Elle fait suite à l'engagement des autorités russes de lever toutes restrictions dans les dix jours suivant le dernier cas de contamination humaine à l'Eceh, a précisé la Commission. Le dernier en date remonte au 27 juillet. "La Commission reste vigilante et engagée pour tirer les leçons de la crise qui a causé tant de souffrances", a souligné le commissaire en charge de la Santé, John Dalli, en saluant le "succès des efforts intenses pour mettre fin à ce problème commercial".
AFP/VNA/CVN