>>Le chef de l'EI en Afghanistan et au Pakistan tué dans une frappe de drone
>>Trente-quatre talibans tués dans de récentes opérations
Un kamikaze au volant d'une voiture piégée a fait exploser sa charge à proximité d'un barrage des forces de sécurité afghanes près de l'entrée de Camp Chapman, une base de l'OTAN, dans la province afghane de Khost, frontalière du Pakistan.
L'attentat est survenu en début de soirée, juste avant l'iftar, le repas marquant la rupture quotidienne du jeûne pendant le mois du ramadan, ont précisé les autorités qui avaient fait état de 18 morts le soir du 12 juillet.
Mais le 13 juillet, ce bilan a été revu à la hausse par le gouverneur de la province et la police locale qui ont déploré la mort de 27 civils, incluant des femmes et des enfants, et de six soldats afghans, portant le bilan à 33 morts.
Les rebelles talibans, généralement peu enclin à s'attribuer la paternité d'attaques tuant des civils, n'ont pas revendiqué cet assaut près de Camp Chapman, cible en décembre 2009 d'un spectaculaire attentat-suicide qui avait tué sept agents de la CIA.
Depuis la fin de sa mission de combat en décembre dernier, l'OTAN compte un peu plus 12.500 soldats encore déployés en Afghanistan dans le cadre de "Soutien résolu" afin de former et conseiller leurs homologues afghans, qui sont désormais seuls sur le terrain face aux talibans et à des groupes armés émergents se réclamant de l'organisation État islamique (EI).
Pour la première en 14 ans d'insurrection, une délégation des talibans afghans a officiellement rencontré, la semaine dernière au Pakistan, des responsables du gouvernement de Kaboul, sous la supervision de responsables des États-Unis et de la Chine.
Cette prise de contact facilitée par les Pakistanais à Murree, station touristique sur les hauteurs de leur capitale Islamabad, vise à ouvrir la voie à des pourparlers de paix afin de stabiliser l'Afghanistan, toujours instable et endeuillé par une hausse continue des attaques contre les civils.
Mais certains commandants talibans demeurent sceptiques quant à l'issue et au rôle du Pakistan dans ces discussions préliminaires, tandis les combattants de l'EI tentent de doubler les talibans pour reprendre le contrôle local du jihad.
>>Trente-quatre talibans tués dans de récentes opérations
Un kamikaze au volant d'une voiture piégée a fait exploser sa charge à proximité d'un barrage des forces de sécurité afghanes près de l'entrée de Camp Chapman, une base de l'OTAN, dans la province afghane de Khost, frontalière du Pakistan.
Un Afghan, blessé dans un attentat suicide à Khost, dans l'Est de l'Afghanistan, est soigné dans un hôpital de la ville, le 12 juillet. Photo : AFP/VNA/CVN |
L'attentat est survenu en début de soirée, juste avant l'iftar, le repas marquant la rupture quotidienne du jeûne pendant le mois du ramadan, ont précisé les autorités qui avaient fait état de 18 morts le soir du 12 juillet.
Mais le 13 juillet, ce bilan a été revu à la hausse par le gouverneur de la province et la police locale qui ont déploré la mort de 27 civils, incluant des femmes et des enfants, et de six soldats afghans, portant le bilan à 33 morts.
Les rebelles talibans, généralement peu enclin à s'attribuer la paternité d'attaques tuant des civils, n'ont pas revendiqué cet assaut près de Camp Chapman, cible en décembre 2009 d'un spectaculaire attentat-suicide qui avait tué sept agents de la CIA.
Depuis la fin de sa mission de combat en décembre dernier, l'OTAN compte un peu plus 12.500 soldats encore déployés en Afghanistan dans le cadre de "Soutien résolu" afin de former et conseiller leurs homologues afghans, qui sont désormais seuls sur le terrain face aux talibans et à des groupes armés émergents se réclamant de l'organisation État islamique (EI).
Pour la première en 14 ans d'insurrection, une délégation des talibans afghans a officiellement rencontré, la semaine dernière au Pakistan, des responsables du gouvernement de Kaboul, sous la supervision de responsables des États-Unis et de la Chine.
Cette prise de contact facilitée par les Pakistanais à Murree, station touristique sur les hauteurs de leur capitale Islamabad, vise à ouvrir la voie à des pourparlers de paix afin de stabiliser l'Afghanistan, toujours instable et endeuillé par une hausse continue des attaques contre les civils.
Mais certains commandants talibans demeurent sceptiques quant à l'issue et au rôle du Pakistan dans ces discussions préliminaires, tandis les combattants de l'EI tentent de doubler les talibans pour reprendre le contrôle local du jihad.
AFP/VNA/CVN