Les négociateurs du dossier nucléaire iranien tout près du "sommet"

La confiance régnait le 12 juillet à Vienne parmi les négociateurs du dossier nucléaire iranien, que le président Hassan Rohani a comparé à des alpinistes lancés à l'ascension d'un sommet.

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"Nous sommes si près que si on regarde d'en bas on a l'impression qu'on y est arrivé, mais lorsqu'on est en haut on sait qu'il reste encore quelques pas à faire", a-t-il déclaré depuis Téhéran.
Dans la capitale autrichienne, le secrétaire d'État, John Kerry, a aussi fait état de son "optimisme", tout en admettant qu'il restait un "petit nombre de points" en suspens.
L'Union européenne, Berlin et Paris ont tous évoqué des heures "décisives" ou la "dernière phase" des négociations.
Le secrétaire d'État américain John Kerry a exprimé son optimisme sur le dossier nucléaire iranien. Photo : AFP/VNA/CVN

L'Iran et six grandes puissances (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne), baptisé le P5+1, essaient depuis près de deux ans de trouver un accord qui limitent les capacités nucléaires de Téhéran en échange d'un abandon des sanctions internationales.
Perché tout sourire sur le balcon du palais Coburg, où se déroule les tractations, le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif a confirmé qu'il "restait du travail" pour la journée du 13 juillet.
Pour s'y consacrer, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a renoncé à un déplacement en Afrique. Quant à son homologue britannique Philip Hammond, qui a quitté Vienne l'après-midi du 12 juillet, il sera de retour dans la matinée.
Seul bémol, d'après un haut responsable américain, il reste "des questions essentielles" à régler avant de pouvoir tourner la page de douze ans de crise internationale.
Et les précédents incitent à la prudence : les discussions, initialement censées se terminer le 30 juin, ont été reportées à trois reprises avec une énième date-butoir fixée au 13 juillet.
Cette fois, a confié un diplomate iranien, outre les dernières décisions politiques, "ce qui prend beaucoup de temps, c'est la relecture" du texte qui compte une centaine de pages. "Parfois un pays demande qu'on change un mot, ce qui provoque plusieurs heures de discussions car le sens peut complètement changer", a-t-il rapporté.


AFP/VNA/CVN

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