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Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné les violents affrontements perpétrés par des groupes armés à Tripoli, capitale libyenne, le 27 août. |
Photo : CTV/CVN |
Dans un communiqué de presse, ses membres ont condamné les violents affrontements perpétrés par des groupes armés à Tripoli, la capitale libyenne, le 27 août, qui ont tué des habitants et détruit des infrastructures civiles. Et d'appeler "toutes les parties à maintenir le calme qui règne sur le terrain".
Le Conseil a également appelé les parties à éviter toute violence ou autre action qui pourrait aggraver les tensions et saper le processus politique ou l'accord de cessez-le-feu conclu en octobre 2020, lequel, selon lui, "devrait être mis en œuvre dans son intégralité, y compris par le retrait de toutes les forces étrangères, combattants étrangers et mercenaires du pays sans plus tarder".
Les membres du Conseil ont réitéré qu'il n'y avait pas de solution militaire en Libye et exhorté toutes les parties libyennes, sous l'égide de l'ONU, à trouver une voie pour organiser des élections présidentielle et législatives dès que possible, de manière transparente et inclusive, par le dialogue, le compromis et un engagement constructif. Ils ont appelé le secrétaire général de l'ONU à nommer immédiatement un représentant spécial.
Dans son communiqué, le Conseil de sécurité a souligné "l'importance d'un processus de réconciliation et de dialogue national inclusif et global visant, entre autres, à former un gouvernement libyen unifié capable de gouverner tout le pays et représenter l'ensemble du peuple libyen". Il a exhorté les parties libyennes à respecter le droit international, surtout en ce qui concerne la protection des civils, et appelé toutes les parties à autoriser et à faciliter un accès humanitaire complet, sûr et sans entrave.