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Une voiture brûlée lors des affrontements à Tripoli. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, l'Algérie a dit suivre avec une "extrême inquiétude" le développement de la situation à Tripoli suite à la reprise des affrontements armés depuis vendredi soir 26 août, appelant toutes les parties libyennes à "œuvrer à faire cesser les hostilités et à recourir au dialogue".
L'Algérie a tenu également à souligner l'"importance du maintien de l'accord de cessez-le-feu qui se veut un acquis important pour restaurer la sécurité et la stabilité dans ce pays frère". Dans le même contexte, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a appelé les parties libyennes à "adhérer à un vrai dialogue pour mettre fin à l'impasse politique et à renoncer au recours de la force pour régler les différends".
Il a appelé ces parties à "protéger les civils et à s'abstenir de tout acte susceptible d'aggraver les tensions et les divisions et à l'arrêt immédiat de la violence à Tripoli". Pour sa part, la Mission d'appui des Nations unies en Libye (Manul) a indiqué dans un communiqué samedi 27 août suivre "avec une profonde inquiétude la menace de recourir à la force" dans le but de résoudre une crise de légitimité entre les parties libyennes.
La mission onusienne a en outre appelé dans son communiqué les différents rivaux à la "désescalade immédiate". De leur côté, les États-Unis ont condamné "l'escalade de la tension à Tripoli". Et l'ambassadeur américain à Tripoli, Richard Norland, a appelé à la mise en place de corridors humanitaires pour évacuer les victimes et les civils pris au piège des combats et dénoncé la "persistance de l'impasse politique" en Libye.
Pour sa part, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a, dans un tweet, exprimé sa "profonde préoccupation" face aux développements de la situation à Tripoli, appelant toutes les parties à "assumer leurs responsabilités, engager un dialogue et abandonner les armes".
Le Parlement arabe a lui aussi exprimé "sa vive préoccupation" face à la situation dans la capitale libyenne et appelé dans un communiqué publié dimanche toutes les parties et forces nationales, ainsi que les composantes sociales libyennes à "la cessation de la violence, à la désescalade et au retour à la table des négociations pour parvenir à une solution libo-libyenne à même de ramener la stabilité en Libye".
Un appel similaire a été également lancé par l'Égypte qui a exhorté toutes les parties libyennes à "la cessation des hostilités, faire prévaloir la voie du dialogue et faire preuve de retenue pour arrêter l'effusion de sang" en Libye, tandis que la Tunisie, "vivement préoccupée" par les "développements graves de la situation" à Tripoli, a appelé les Libyens à la "sagesse" et au "dialogue" pour "aplanir les divergences".
Dans un communiqué, le ministère turc des Affaires étrangères a appelé les parties libyennes à "faire preuve de retenue et à la cessation immédiate des hostilités". "Ankara suit avec une grande préoccupation les affrontements en cours en Libye qui ont coûté la vie à des civils", a souligné le communiqué.
Et enfin, le secrétariat général de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) a exhorté dans un communiqué toutes les parties libyennes à "arrêter la violence, protéger les civils et éviter l'escalade", appelant au "calme et au dialogue pour régler les différends". Il a également souligné "le soutien de l'OCI aux efforts visant à rétablir la paix, la sécurité et la stabilité en Libye".
APS/VNA/CVN