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Photo : Xinhua/VNA/CVN |
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir O. Pedersen, a mis en garde lundi 29 août contre les signes inquiétants d'une récente escalade militaire dans le pays, tout en exhortant à trouver une manière globale de traiter la situation sur place.
Lors d'un point de presse au Conseil de sécurité de l'ONU, M. Pedersen a déclaré qu'il craignait qu'il y ait eu ces derniers mois des signes inquiétants d'escalade militaire, notamment une augmentation des frappes attribuées à un large éventail d'acteurs au cours du seul mois dernier.
L'envoyé spécial s'est aussi dit préoccupé par le fait qu'un cycle d'escalade pourrait voir la situation se dégrader davantage, les civils continuant de payer un coût déjà immense et la paix et la sécurité internationales étant mises en danger.
Il a affirmé espérer que les efforts diplomatiques continus pour désamorcer la situation pourraient s'unir en vue de rétablir le calme dans toute la Syrie, vers un cessez-le-feu à l'échelle nationale.
"Le degré de fragmentation en Syrie, dans la région et au niveau international, ainsi que les déficits de confiance et de volonté, nous empêchent de faire ce qui doit être fait, c'est-à-dire traiter ce conflit de manière globale, avec des compromis et des investissements sérieux, impliquant tous les acteurs", a souligné M. Pedersen.
Selon l'envoyé spécial de l'ONU, c'est le seul moyen d'éviter un nouvel effondrement dangereux, de réunifier et de réparer un pays et un peuple fragmentés, de restaurer véritablement la souveraineté, l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale de la Syrie, de mettre fin à la crise des déplacements et de permettre au peuple syrien de bâtir son propre futur.