Les principaux critères pris en compte sont la qualité des soins dispensés, des établissements, des équipements et des services. Ce classement est plutôt flatteur si l'on compare avec les autres pays qui sont au même niveau de développement que le Vietnam.
Après une vingtaine d'années de Renouveau, le système de santé du Vietnam s'est nettement amélioré. Il en va de même pour le niveau de qualification des médecins en activité. On compte actuellement 1.664 lits pour 10.000 habitants, et un médecin pour 1.700 malades. Les infrastructures dans les établissements sanitaires au niveau national et provincial ont été remises en état, même si cela reste insuffisant.
Le ministre de la Santé, Nguyên Quôc Triêu, reconnaît que la cause de cette insuffisance réside dans le niveau de qualification souvent modeste du personnel médical. Il y a aussi des problèmes au niveau juridique, notamment lorsqu'il s'agit de faire appel aux investissements étrangers. Conséquence : chaque année, environ 30.000 Vietnamiens sont contraints d'aller à l'étranger pour bénéficier de traitements médicaux de qualité. Et bien entendu, seuls les plus riches peuvent se payer de tels soins, puisque ces 30.000 patients versent en moyenne chaque année environ un milliard de dollars aux services médicaux.
À l'heure actuelle, le pays a besoin de 10.000 milliards de dôngs pour développer certaines spécialités médicales bien précises, environ 100.000 milliards de dôngs pour la remise en état des hôpitaux spécialisés provinciaux, ainsi que de 5.000 à 10.000 milliards de dôngs pour améliorer les compétences des médecins.
Selon des récentes statistiques du ministère de la Santé, le pays recense actuellement 13.438 établissements sanitaires, dont 1.063 cliniques, pour un total de 200.000 lits.
Câm Sa/CVN