"En tant que responsable des opérations de maintien de la paix, le premier objectif est de venir soutenir nos missions en particulier lorsqu'elles font face à un moment particulièrement délicat comme c'est le cas en ce moment en Côte d'Ivoire", a indiqué M. Le Roy à la presse.
Selon lui, "l'ONUCI fait face à une population en partie hostile et à des responsables politiques en partie hostiles à leur présence" et "il était important de continuer d'apporter le soutien du siège de New York à l'ONUCI et de s'assurer qu'elle remplissait tout le mandat qui lui a été confié dans sa totalité et avec fermeté".
Le camp de Laurent Gbagbo a demandé le départ des casques bleus pour ingérence dans les affaires ivoiriennes, partialité et collusion avec le camp Ouattara.
M. Le Roy a rencontré Alassane Ouattara reconnu président "légitime" de la Côte d'Ivoire par la communauté internationale mais dont la victoire est contestée par le président sortant Laurent Gbagbo proclamé élu par le Conseil constitutionnel. "Le président Ouattara a trouvé que l'ONUCI remplissait son mandat de façon satisfaisante estimant toutefois qu'il y avait encore des améliorations à faire", a affirmé le chef des opérations de maintien de la paix. Il a rappelé que la mission onusienne n'était en guerre contre personne. "Nous protégeons les civils de la manière la plus impartiale possible, car nous avons à protéger les civils quels qu'ils soient, quelle que soit leur affiliation politique ou leur ethnie", a souligné M. Le Roy.
Interrogé sur une éventuelle rencontre avec le président Laurent Gbgabo, M. Le Roy a indiqué avoir soumis une demande dans ce sens et qu'il était dans l'attente de la réponse.
XINHUA/VNA/cvn