Lors d'une réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA à Vienne, M. ElBaradei a déclaré que l'Iran a coopéré avec l'Agence pour améliorer les mesures de protection à la Centrale d'enrichissement de carburant et pour fournir l'accès requis au réacteur iranien de recherche nucléaire (IR-40) à Arak à des fins de vérification d'informations. Cependant, il a également indiqué que l'Iran n'a pas suspendu ses activités liées à l'enrichissement ni ses travaux sur les projets liés à l'eau lourde comme le Conseil de sécurité le demandait, et l'Iran n'a pas non plus appliqué le Protocole Additionnel.
M. ElBaradei a proposé 3 domaines majeurs pertinents du programme nucléaire iranien qui doivent être résolus : "Tout d'abord, et en particulier, l'Iran doit répondre entièrement à toutes les questions levées par l'Agence afin d'exclure la possibilité que son programme nucléaire comporte des dimensions militaires". Ensuite, il a déclaré que l'Iran doit "appliquer le Protocole Additionnel". Sans le protocole, l'Agence ne pourra pas apporter les assurances crédibles concernant l'absence d'activités nucléaires non déclarées en Iran. Enfin, il a précisé que les intentions futures de l'Iran concernant son programme nucléaire "doivent être clarifiées pour répondre aux inquiétudes de la communauté internationale".
Le 28 août, M. ElBardei a remis un rapport sur la question du nucléaire iranien, indiquant que l'Iran ne respecte toujours pas les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU. Cependant, il a souligné que l'Iran a amélioré la coopération avec l'AIEA et a ralenti son processus d'enrichissement d'uranium.
Concernant la question nucléaire de la RPDC, M. ElBaradei a déclaré que depuis que les inspecteurs de l'AIEA ont quitté la péninsule coréenne en avril, après que la RPDC a cessé toute forme de coopération avec l'Agence, cette dernière se trouvait dans l'incapacité d'effectuer toute surveillance et donc de rendre compte au Conseil.
Concernant la Syrie, le directeur général a déclaré que l'enquête se poursuit dans l'affaire de la destruction du site de Dair Alzour en Syrie et a appelé Damas à coopérer avec l'AIEA.
XINHUA/VNA/CVN