La réunion qui débute le 7 septembre regroupe 35 membres du conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). De son côté, l'Iran a réitéré ses accusations contre les services secrets américains d'avoir produit des documents falsifiés pour prouver cette composante militaire présumée de leur programme qui ne vise, selon Téhéran, qu'à produire de l'électricité.
"Le gouvernement des États-Unis n'a pas transmis à l'agence des documents authentiques, car il ne dispose pas de documents crédibles et tous les documents ont été falsifiés", a écrit l'ambassadeur iranien auprès de l'AIEA, Ali Asghar Soltanieh, dans une lettre à M. ElBaradei.
À Washington, un responsable américain a qualifié le 5 septembre les accusations de falsification de "sans fondement". "L'AIEA elle-même a accepté ces documents comme crédibles", a-t-il dit sous couvert de l'anonymat.
AFP/VNA/CVN