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Vue sur les ruines à Alep, le 13 décembre. |
Une vingtaine de bus stationnaient en fin de soirée à l'extérieur du quartier de Salaheddine, où se trouvent encore des opposants, selon des correspondants. Six bus sont brièvement entrés dans le quartier avant d'en ressortir, vides.
L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a affirmé que les évacuations devaient commencer mercredi 7 décembre à 05h00 (03h00 GMT).
Sur le terrain, les armes se sont tues depuis le milieu de l'après-midi après quatre semaines de bombardements intenses sur les quartiers tenus par les insurgés dans la partie orientale d'Alep, selon une journaliste et l'OSDH.
L'accord d'évacuation a été annoncé par des groupes opposants et confirmé par la Russie et la Turquie, parrains respectifs du régime de Bachar al-Assad et de l'opposition, après un tollé international suscité par des atrocités qui auraient été commises contre les civils dans les quartiers repris par l'armée.
Des milliers de personnes restent assiégées dans les derniers quartiers opposants d'Alep en passe de tomber aux mains du régime qui remportera ainsi sa plus grande victoire depuis le début du conflit en Syrie en 2011.
"Les blessés et les civils seront évacués" en premier puis suivront les rebelles, a déclaré Yasser al-Youssef, du groupe Noureddine al-Zinki. En sortant, "ils choisiront de se rendre soit dans l'Ouest de la province d'Alep ou vers la province d'Idleb (Nord-Ouest)", des régions sous contrôle opposant.