>>Turquie : Erdogan promet de lutter "jusqu'au bout contre le terrorisme"
>>Journée de deuil en Turquie après le double attentat d'Istanbul
Les arrestations ont visé des membres du Parti démocratique des peuples (HDP) dans l'ensemble du pays. Parmi les personnes arrêtées figurent notamment les chefs de section du HDP à Istanbul, Aysel Guzel, et à Ankara, Ibrahim Binici, selon Anadolu
Les membres du HDP arrêtés sont soupçonnés d’appartenance au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme un groupe terroriste par Ankara, ou d'en relayer la propagande, a ajouté Anadolu.
Ces arrestations surviennent après un attentat qui a fait 38 morts, dont 30 policiers, samedi soir et qui a été revendiqué par un groupe radical kurde, Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK).
Début novembre, les coprésidents du HDP Selahattin Demirtas et Mme Figen Yüksekdag et une dizaine de députés de cette formation avaient été arrêtés et placés vendredi 9 décembre en détention préventive dans le cadre d'une enquête "antiterroriste" liée au PKK.
Les dirigeants du HDP, deuxième parti d'opposition en Turquie, sont les deux personnalités kurdes les plus en vue à être arrêtées depuis le putsch avorté de la mi-juillet, a la suite duquel de vastes purges tous azimuts ont été lancées.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan considère que le HDP est étroitement lié au PKK et a fait savoir qu'il ne considérait plus cette formation comme un interlocuteur légitime, qualifiant régulièrement ses membres de "terroristes".
En mai, le Parlement turc a voté la levée de l'immunité des députés menacés de poursuites judiciaires, une mesure contestée visant notamment les élus du HDP.
>>Journée de deuil en Turquie après le double attentat d'Istanbul
Des forces de police patrouillent, le 10 décembre dans les rues d'Istanbul après le double attentat. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les arrestations ont visé des membres du Parti démocratique des peuples (HDP) dans l'ensemble du pays. Parmi les personnes arrêtées figurent notamment les chefs de section du HDP à Istanbul, Aysel Guzel, et à Ankara, Ibrahim Binici, selon Anadolu
Les membres du HDP arrêtés sont soupçonnés d’appartenance au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme un groupe terroriste par Ankara, ou d'en relayer la propagande, a ajouté Anadolu.
Ces arrestations surviennent après un attentat qui a fait 38 morts, dont 30 policiers, samedi soir et qui a été revendiqué par un groupe radical kurde, Les Faucons de la liberté du Kurdistan (TAK).
Début novembre, les coprésidents du HDP Selahattin Demirtas et Mme Figen Yüksekdag et une dizaine de députés de cette formation avaient été arrêtés et placés vendredi 9 décembre en détention préventive dans le cadre d'une enquête "antiterroriste" liée au PKK.
Les dirigeants du HDP, deuxième parti d'opposition en Turquie, sont les deux personnalités kurdes les plus en vue à être arrêtées depuis le putsch avorté de la mi-juillet, a la suite duquel de vastes purges tous azimuts ont été lancées.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan considère que le HDP est étroitement lié au PKK et a fait savoir qu'il ne considérait plus cette formation comme un interlocuteur légitime, qualifiant régulièrement ses membres de "terroristes".
En mai, le Parlement turc a voté la levée de l'immunité des députés menacés de poursuites judiciaires, une mesure contestée visant notamment les élus du HDP.
AFP/VNA/CVN