>>Cisjordanie : un Palestinien tué par des soldats israéliens
Israël retient près d'un demi-milliard d'euros dû à l'Autorité palestinienne dirigée par M. Abbas depuis qu'elle a demandé en janvier l'adhésion à la Cour pénale internationale (CPI) pour y présenter, dès le 1er avril, ses premières accusations contre les dirigeants israéliens.
Incapable de payer les salaires de ses 180.000 fonctionnaires, l'Autorité vient en plus d'être condamnée, avec l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), à payer plus de 650 millions de dollars de dommages à des victimes américaines d'attentats anti-israéliens.
Pour tout cela, a concédé M. Abbas, il faudrait "revoir les prérogatives" de cette entité intérimaire qui tient lieu d'État dans l'attente d'une solution au conflit israélo-palestinien, alors que des responsables favorisent sa dissolution.
M. Abbas, également chef de l'OLP, s'exprimait à l'ouverture à Ramallah en Cisjordanie occupée d'une réunion de deux jours du Conseil central de l'OLP (CCOLP), qui a seul pouvoir de prononcer la dissolution.
Pour lui, porter la cause palestinienne devant les instances et tribunaux internationaux n'empêchent pas un retour aux négociations avec Israël, au point mort depuis l'échec annoncé en avril 2014 de neuf mois d'âpres négociations indirectes.
M. Abbas s'est dit "prêt à revenir aux négociations malgré le fait qu'Israël ne respecte aucun des engagements qui nous lient", et ce, "quel que soit" le vainqueur des élections législatives pour lesquelles le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu est donné favori.
À Jérusalem, plusieurs milliers de femmes, juives et arabes, membres de l'organisation Women Wage Peace, se sont rassemblées devant le Parlement pour exiger que le gouvernement issu des élections du 17 mars se fixe comme priorité un accord de paix avec les Palestiniens.
"À deux semaines des élections nous n'avons encore entendu aucun discours sur la situation relative au conflit israélo-palestinien, aucun des candidats n'a donné de réponse claire sur le sujet", a déploré une des oratrices, Irit Keinan.
Israël retient près d'un demi-milliard d'euros dû à l'Autorité palestinienne dirigée par M. Abbas depuis qu'elle a demandé en janvier l'adhésion à la Cour pénale internationale (CPI) pour y présenter, dès le 1er avril, ses premières accusations contre les dirigeants israéliens.
Le président palestinien Mahmoud Abbas (centre) à Ramallah en Territoires palestiniens, le 4 mars. Photo : AFP/VNA/CVN |
Incapable de payer les salaires de ses 180.000 fonctionnaires, l'Autorité vient en plus d'être condamnée, avec l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), à payer plus de 650 millions de dollars de dommages à des victimes américaines d'attentats anti-israéliens.
Pour tout cela, a concédé M. Abbas, il faudrait "revoir les prérogatives" de cette entité intérimaire qui tient lieu d'État dans l'attente d'une solution au conflit israélo-palestinien, alors que des responsables favorisent sa dissolution.
M. Abbas, également chef de l'OLP, s'exprimait à l'ouverture à Ramallah en Cisjordanie occupée d'une réunion de deux jours du Conseil central de l'OLP (CCOLP), qui a seul pouvoir de prononcer la dissolution.
Pour lui, porter la cause palestinienne devant les instances et tribunaux internationaux n'empêchent pas un retour aux négociations avec Israël, au point mort depuis l'échec annoncé en avril 2014 de neuf mois d'âpres négociations indirectes.
M. Abbas s'est dit "prêt à revenir aux négociations malgré le fait qu'Israël ne respecte aucun des engagements qui nous lient", et ce, "quel que soit" le vainqueur des élections législatives pour lesquelles le Premier ministre sortant Benjamin Netanyahu est donné favori.
À Jérusalem, plusieurs milliers de femmes, juives et arabes, membres de l'organisation Women Wage Peace, se sont rassemblées devant le Parlement pour exiger que le gouvernement issu des élections du 17 mars se fixe comme priorité un accord de paix avec les Palestiniens.
"À deux semaines des élections nous n'avons encore entendu aucun discours sur la situation relative au conflit israélo-palestinien, aucun des candidats n'a donné de réponse claire sur le sujet", a déploré une des oratrices, Irit Keinan.
AFP/VNA/CVN