>>Libye : l’État islamique revendique deux attentats suicide dans l’Est
>>Libye : nouvelles tensions égypto-qataries, l’EI renforce son emprise
En parallèle, le parlement a décidé de reprendre le dialogue politique parrainé par l'ONU, une semaine après avoir annoncé la suspension de sa participation aux négociations, à l'issue d'une rencontre avec le représentant de l'ONU en Libye, Bernardino Leon.
Le général Khalifa Haftar à Abyar, à 70 km de Benghazi, en Libye, le 17 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Haftar, 72 ans, s'autoproclamait déjà chef de l'Armée nationale libyenne (ANL), une force paramilitaire formée notamment d'officiers, qui combat depuis plusieurs mois les groupes islamistes dans l'Est de la Libye.
"J'ai choisi le général de division Khalifa Belgacem Haftar pour le poste de commandant général de l'armée", créé sur mesure pour lui par les parlementaires le 24 février, a déclaré sans surprise lundi 2 mars le président du parlement reconnu par la communauté internationale, Aguila Salah Issa.
Le porte-parole du chef d'état-major de l'armée, le colonel Ahmed al-Mesmari, a précisé que Khalifa Haftar, promu lieutenant-général, devrait prêter serment mardi 3 mars.
Cette annonce intervient alors que la Libye plonge chaque jour un peu plus dans le chaos : le pays est dirigé par deux parlements et deux gouvernements rivaux; l'un, proche de la coalition de milices Fajr Libya siège à Tripoli, l'autre, reconnu par la communauté internationale, est installé à Tobrouk (Est).
AFP/VNA/CVN