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La Yamaha No7 pilotée par l'Allemand Marvin Fritz chasse la Suzuki No1 du leader Gregg Black, aux 24 Heures du Mans, le 17 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Parti en deuxième position sur la grille, l'équipage formé par les pilotes français Gregg Black, Sylvain Guintoli et le Belge Xavier Siméon n'a jamais quitté le trio des machines de tête et a construit patiemment sa victoire sans avoir à prendre de risques inutiles.
Les vainqueurs ont parcouru 840 tours et la Yamaha No7 de l'équipe autrichienne Yart s'est classée deuxième à un tour, suivie à distance par la Honda No5 de l'écurie TSR France, troisième à 14 tours de la Suzuki victorieuse. La Yamaha rouge de l'équipe Team 18 Sapeurs pompiers a pris la 4e place de la course mancelle et la première de la catégorie Superstock, réservée à des motos plus proches de la série.
Après deux éditions sans public, pour cause de pandémie de COVID-19, près de 50.000 spectateurs avaient fait le déplacement, redonnant à ce rendez-vous motard son ambiance toute particulière, le tout sous un grand soleil et grâce à une météo clémente.
La Suzuki du SERT, tenante du titre et championne du monde d'endurance 2021, a su tirer profit des mésaventures de la Honda No5 (problèmes mécaniques et chute), de l'abandon de la BMW No37 (casse moteur) et des déboires de la Ducati No6 (chute et problèmes mécaniques).
Le Yart, qui s'était qualifié pour la troisième année consécutive en pole position, est parvenu à refaire son retard, sans casser son moteur comme en 2021, après avoir complètement raté son départ.
La course a été marquée par de nombreuses interventions de la voiture de sécurité, jusqu'aux dernières minutes de ces 24 Heures. La plus marquante a eu lieu un tour après le départ, suite à un accrochage entre la BMW No74 et la Yamaha No96 aux mains du pilote britannique Bradley Smith, venu des Grands Prix motos.
Avec cette victoire, Suzuki égale le record de Kawasaki -14 victoires sur le circuit manceau- et prend la tête du championnat du monde d'endurance 2022. Prochain rendez-vous en Belgique, à Spa-Francorchamps.
AFP/VNA/CVN