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Trae Young, des Atlanta Hawks, lors de la victoire en barrage NBA sur le parquet de Cleveland le 15 avril. |
Finaliste de la conférence Est l'an passé, stoppé par le futur champion Milwaukee, Atlanta s'est imposé à Cleveland (107-101), grâce à une performance majuscule de Trae Young, auteur de 38 points (9 passes).
En sommeil, voire en perdition lors du premier acte (6 pts, à 3/11 aux shoots), il s'est réveillé brutalement dans les deux derniers quart-temps (32 pts, 10/14).
"J'avais l'impression de laisser tomber mon équipe. Je ratais quelques tirs, mais je savais que je devais insister pour aider mes équipiers. Je sais quel est mon travail, la confiance qui est la mienne", a-t-il commenté.
Intenable, le meneur de 1,85 m a enfourché sa mobylette, slalomé au milieu du trafic et s'est amusé à mettre ses "teardrops" (paniers lobés à une main), au-dessus des géants d'en-face. Et il a trouvé la mire, loin derrière l'arc (4/7), marquant même du logo des Cavs au milieu de terrain, non sans se priver d'une danse des épaules pour gentiment chambrer.
Jusque-là, les fans des Cavs étaient pourtant chauffés à blanc, car leur équipe favorite a mené les trois-quarts du match, comptant jusqu'à 14 unités d'avance avant la pause.
Capela blessé
Tout allait bien, dans le sillage de l'ailier finlandais Lauri Markkanen (26 pts, 8 rbds) et du meneur Darius Garland (21 pts, 9 passes), d'autant que le pivot Jarrett Allen (11 pts) faisait son retour après avoir manqué 18 matches.
Cleveland pensait même vivre une soirée plus tranquille, quand l'intérieur des Hawks Clint Capela a dû quitter le match après s'être fait une hyper-extension du genou droit, en faisant faute sur Evan Mobley (18 pts, 8 rbds) qui est retombé sur sa jambe.
Brandon Ingram, exulte, entre Trey Murphy III (à gauche) et Jose Alvarado lors de la victoire des Pelicans de La Nouvelle-Orléans sur le parquet des Los Angeles Clippers en barrage NBA le 15 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ce coup du sort a en fait donné un supplément d'âme à Atlanta. "On en a été que plus motivés. Nous voulions gagner pour lui. Nous savons à quel point il a travaillé dur pour participer aux play-offs. Nous espérons qu'il sera capable de se remettre vite", a dit Young, épaulé par Bogdan Bogdanovic (19 pts) et Danilo Gallinari (14 pts).
Face à Miami, finaliste en 2020, et son équipe très soudée et complète autour de Jimmy Butler, la tâche sera corsée pour les Hawks, qui ne partiront pas favoris.
Ingram décisif
Les Pelicans, qui se sont imposés à l'arraché à Los Angeles (105-101), ne le seront pas plus face à Phoenix, finaliste l'an dernier. Les Suns ont survolé la saison régulière ne laissant trahir aucun point faible, dans le sillage de Devin Booker et Chris Paul.
La Nouvelle-Orléans a mérité cette opportunité venant récompenser un groupe privé toute la saison de sa jeune star Zion Williamson, mais qui a su rester mobilisé autour de Brandon Ingram et CJ McCollum.
Dans un match fou où les Pelicans ont mené de 16 unités avant la pause, avant de subir la foudre des Clippers dans le 3e quart-temps (38-18), pour finalement reprendre un avantage définitif dans le money-time (31-17), ce duo a été décisif.
Ingram, malgré le collant Nicolas Batum (2 pts, 10 rbds, 2 interceptions), chargé de défendre sur lui, a fini avec 30 points (6 passes). "J'ai fait tout ce qu'il fallait pour qu'on gagne. Je connaissais l'enjeu, nous voulions tous participer aux play-offs. Je le voulais vraiment", a-t-il réagi.
McCollum a lui été limité à 19 points, mais ses paniers ont remis son équipe en place dans les dernières minutes.
Côté Clippers, l'absence de Paul George, testé positif au COVID-19 quelques heures plus tôt, aura trop pesé, en dépit de Marcus Morris et Reggie Jackson, 27 points chacun.
AFP/VNA/CVN